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En effet, si dans son édition d’hier, le journal «L’Equipe » a confirmé une information parue dans ses colonnes deux semaines auparavant, jour pour jour, c’est parce que le quotidien sportif français de référence a pu la vérifier auprès d’une source anonyme qui siège au sein du comité exécutif de la CAF. Un membre du comité de la Confédération africaine aurait confié : « Au niveau calendaire, il ne reste donc plus que janvier et février, car il y aura des dates FIFA pour les qualifications à la Coupe du monde 2022».
Ainsi donc, les conditions climatiques peu propices au développement d’un jeu de qualité en période estivale en Afrique, comme on a pu le voir cet été, et la nouvelle formule de la Coupe du monde des clubs auront certainement gain de cause, et repousseront la prochaine Coupe d’Afrique des nations (2021) aux mois de janvier et février contrairement à ce qui avait été décidé en juillet 2017. La décision finale sera prise lors d’une réunion du comité exécutif dont la date n’est pas encore fixée.
Maintenant, le tout est de savoir pourquoi les sept membres africains présents au conseil de la FIFA ont accepté la nouvelle formule de la Coupe du monde des clubs sans tenir compte de leur propre calendrier. Autant dire que la CAF s’est tiré une balle dans le pied, tout comme dans ceux des joueurs qu’elle représente. Pendant des décennies, les footballeurs africains ont souffert de la programmation de la CAN en hiver. La raison principale est que les clubs européens étaient réticents à l’idée de recruter un international africain qui risquait de partir dans la nature en milieu de saison pendant deux mois pour disputer la CAN avec son pays, avant de revenir sur les rotules, totalement cuit. De ce fait, plusieurs d’entre eux n’ont pu signer dans des clubs européens et ont vu leur ascension connaître une brusque interruption. Or, si l’on en croit L’Equipe, cette situation risque encore une fois de se reproduire. Il existe toujours un minime espoir pour que ce scénario ne soit qu’une hypothèse, mais malheureusement, l’impression qui prime est que les jeux sont déjà faits et que les dés sont déjà jetés.