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Sur la Terre, ces roches se sont généralement formées dans le manteau de la planète sous la croûte à partir de la cristallisation de magma relativement riche en eau sous de très fortes pressions, a expliqué le scientifique.
La roche, baptisée "Jake Matijevic", a été examinée à distance par le spectromètre à rayon X de particules Alpha (APXS) monté sur le bras robotisé du robot ainsi que par son laser dit ChemCam perché sur le haut de son mât.
Curiosity, muni au total de dix instruments scientifiques, va également bientôt analyser la composition du premier prélèvement de sable martien. Le robot qui s'était arrêté sur un amas de sable avait prélevé un premier échantillon du sol afin de nettoyer et de tester son matériel de prélèvement géologique. La Nasa a également déterminé que l'objet brillant observé sur le sol près du robot il y a quelques jours n'était qu'un morceau de plastique venant d'une protection qui ne compromet en rien son fonctionnement comme cela avait été craint. D'une durée de deux ans minimum, la mission de Curiosity, d'un coût de 2,5 milliards de dollars, a pour objectif d'explorer la planète rouge et d'essayer de déterminer si les conditions ont pu dans le passé y être propices ou non à la vie microbienne.
Curiosity, qui pèse une tonne et compte six roues, s'était posé le 6 août dans le cratère Gale sur l'équateur de Mars à huit kilomètres du mont Sharp, une montagne de 5.000 mètres de haut, destination finale du robot.