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En effet, il importe de souligner que le Constituant et le législateur marocains ont mis en place les mécanismes juridiques favorisant la participation politique de la femme. En ce sens, il faut rappeler que la nouvelle Constitution, entérinée par voie de référendum populaire le 1er juillet 2011, a consacré le principe de la parité entre les hommes et les femmes. En effet, l’article 19 du nouveau texte constitutionnel dispose que « L’homme et la femme jouissent, à égalité, des droits et libertés à caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental (…). Il est créé, à cet effet, une autorité pour la parité et la lutte contre toutes formes de discrimination ». En outre, dans la perspective d’assurer une meilleure représentativité des femmes dans la première Chambre du Parlement, le Maroc a adopté, le 14 novembre 2011, une nouvelle loi organique relative à l’organisation de la Chambre des représentants. Il s’agit de la loi n° 27-11. D’après cette dernière, la première Chambre se compose de 395 membres répartis en deux catégories. Ainsi, 350 membres seront élus au niveau des circonscriptions locales, tandis que 90 membres seront élus au niveau d’une circonscription nationale. Soulignons que le législateur marocain a doublé le nombre de femmes élues au sein de cette Chambre en passant de 30 à 60 élues. Ce nombre de sièges permettra de garantir une meilleure représentativité des femmes au sein de la première Chambre. Il s’agit donc d’une « discrimination positive » qui encourage la participation politique des femmes et qui inaugure une nouvelle phase dans l’histoire politique du Maroc.
Sans nul doute, l’Hémicycle législatif qui sera issu des élections du 25 novembre 2011 verra une large représentativité des femmes qui permettra à ces dernières de prendre part activement au travail parlementaire. Force est de constater que cette réforme se conforme parfaitement au texte et à l’esprit de la nouvelle Constitution de 2011 qui dispose dans son article 30 que« La loi prévoit des dispositions de nature à favoriser l’égal accès des femmes et des hommes aux fonctions électives ».
Dans le même ordre d’idées, l’élargissement de la représentativité des femmes au sein de la première Chambre du Parlement s’inscrit dans le cadre de l’engagement du Maroc sur le plan international, notamment dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le développement.
En somme, une telle entreprise démocratique ne peut réussir sans une mobilisation de toutes les forces féministes nationales.