Ainsi, vous pouvez dire «adieu aux sports en plein air», résume le Time Magazine. Car sur les 17.200 questionnaires remplis par des personnes nées en 1970 puis épluchés par le chercheur Mark Taylor, les résultats indiquent que les sondés férus de lecture sont, aujourd’hui, installés à des postes à responsabilité. Plus que les sportifs, les adeptes de la cuisine ou les drogués de la télévision.
Exemple, les femmes qui avouent avoir été de grandes lectrices à 16 ans sont plus souvent cadres dans les secteurs qui les emploient. La probabilité d’avoir un job à responsabilités est de 39% contre 25% pour les non lectrices. Même chose chez les hommes. La chance d’être bien installé monte à 58% s’ils lisaient à 16 ans contre 48% pour les autres.
Pour obtenir ce résultat, Mark Taylor s’est penché sur les informations des sondés concernant leurs activités extrascolaires à 16 ans et leur profession 18 ans plus tard, à 33 ans.
Autre élément souligné par Mark Taylor: jouer aux jeux vidéo régulièrement à la place de bouquiner peut avoir des conséquences sur le parcours scolaire des ados. La chance d’aller à l’université passe de 24% à 19% pour les garçons et de 20% à 14% pour les jeunes filles qui passent la plupart de leur temps avec leur console de jeu.
Présent durant la semaine de colloques organisée par l’association de sociologie britannique, le chercheur a expliqué, rapporte The Telegraph, qu’avoir pris l’habitude de lire régulièrement favorisait l’aisance à l’oral, voire l’éloquence. Ce qui peut avoir pour bénéfice d’impressionner un potentiel employeur. Mais pas de s’assurer un salaire plus élevé qu’un autre.
«Donner l’impression d’être cultivé et intelligent à l’oral ne signifie pas que vous ayez les compétences pour bien faire votre travail et ainsi être promu lorsque vous commencez réellement à travailler.»