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En effet, le ministère de l'Intérieur a dénoncé, lundi, via un communiqué dont de larges extraits ont été généreusement rapportés par la très officielle MAP, les allégations du (PJD), lors de la réunion, mercredi dernier, de la Commission de l'Intérieur, de la décentralisation et des infrastructures à la Chambre des représentants, sur la régularité des élections des instances exécutives des conseils communaux. Il a également affirmé que les autorités publiques ont conduit les échéances électorales avec sérieux et fermeté, conformément aux responsabilités qui leur incombent dans ce domaine.
« Ces allégations fallacieuses et accusations dénuées de fondement de certains intervenants, membres du PJD, et qui ont dépassé l'enceinte parlementaire pour atterrir dans des tribunes médiatiques nationales et chez des parties étrangères, visent à mettre en cause et à semer le doute sur la régularité des élections des instances exécutives des conseils communaux, en recourant à des termes n'ayant aucun lien avec les élections ou la compétition électorale, tels que terrorisme, menace, massacre de la démocratie ou encore prévarication, outre la diffamation contre des responsables sans preuves, au lieu de recourir à la justice », a souligné le ministère dans ledit communiqué.
C’est là un épisode de plus dans ce feuilleton estival Intérieur-PJD marqué surtout par des incidents jugés graves de part et d’autre, qui ont entaché les élections concernant certaines villes notamment le conseil d’Oujda.
Mercredi dernier, c'est-à-dire le même jour, l’enceinte de la Chambre des représentants a connu un débat houleux suite auquel le Groupe du PJD s’est retiré de la séance hebdomadaire des questions orales en signe de protestation contre le temps, jugé trop court, accordé au président dudit groupe pour commenter la réponse du Benmoussa, au sujet de la corruption électorale.
A propos de ces élections, un communiqué a été publié par le PJD dans lequel il avait dénoncé les irrégularités et les dépassements qui ont entaché ce scrutin. Le même communiqué a fustigé également les agressions ayant visé Mustapha Ramid, Saad Kettani, Noureddine Boubker, ainsi que des conseillers PJD et leurs alliés de la ville d’Oujda.
Dans ce cadre, le PJD avait demandé la constitution d’une commission d’enquête parlementaire sur ces incidents survenus à Oujda et sur la gravité et l’ampleur des irrégularités et violations qui avaient marqué ces élections et dont ont été victimes les conseillers PJD, des citoyens, entre autres.
En guise de réponse au PJD sur ces incidents, le communiqué du Département de l’Intérieur a souligné que « les données disponibles ont montré que ledit parti s'est employé à empoisonner l'atmosphère normale des élections dans plusieurs villes, dont la ville d'Oujda où il s'est livré, dans le cadre de sa stratégie fondée essentiellement sur le parasitage et le tapage médiatique, à des allégations mensongères et des déclarations tendancieuses à caractère politicien ».
Il est sûr que le PJD ne restera pas là après le dernier communiqué du ministère de l’Intérieur.
Et voilà que le PAM se mêle à la danse. Dans un communiqué, le parti du tracteur décide d'entamer des poursuites judiciaires contre le PJD « en raison de son discours et de ses positions hostiles et agressives, émaillées de diffamation et d'accusations graves à l'encontre des dirigeants du PAM ».
Le bureau national du PAM a indiqué mardi qu’il refuse « de s'engager dans une polémique stérile ou des guéguerres, assorties de violence verbale adoptée par le PJD et sa machine propagandiste depuis la naissance de notre projet politique ».
Il a également souligné que « tous les observateurs du paysage politique marocain, ont découvert le caractère fallacieux du discours, de la morale et du référentiel religieux où ce parti prétend puiser ses idéaux, tout comme le message du Mouvement unicité et réforme (MUR), a conforté l'absence de limites entre ce qui est prédication et ce qui est politique, tout en persistant à instrumentaliser les valeurs sacrées communes à tous les Musulmans à des fins politiciennes ».
Par ailleurs, le PAM a précisé que son bureau national « décidera ultérieurement de la position appropriée à prendre concernant les propos de Mustapha Mansouri, président du Rassemblement national des indépendants (RNI), lors de la dernière réunion du bureau exécutif du RNI accusant le PAM « d'instrument pour opérer un retour du pays aux années de plomb ».