-
Rabat reçoit le Prix d'honneur ONU-Habitat 2024
-
Précisions des administrations des prisons d'Al Arjat 1 et de Marrakech
-
Emission conjointe de deux timbres-poste célébrant les relations historiques entre le Maroc et le Portugal
-
Interpellation à Tanger d’un ressortissant portugais faisant l’objet d’une notice rouge d’Interpol
-
Mimoun Azzouz, une compétence marocaine au service de la thérapie génique au Royaume-Uni
Aussi, pour éviter l’apparition de phénomènes morbides et faire en sorte de ne pas subir cette maladie infectieuse, d’origine virale, contagieuse, souvent épidémique et s’en prémunir, la blouse blanche, fermement, conseille de se faire vacciner. Au Maroc, d’ailleurs, dès l’automne venu, régulièrement chaque année une campagne de sensibilisation est lancée. Le vaccin est commercialisé autour de 70 DH dans les officines et pour cinq dirhams de moins, on peut se le procurer à l’Institut Pasteur. Cependant malgré cela, la question quant à l’utilité de la vaccination quand on est bien portant, divise.
Du coup, d’un côté nous aurons les sceptiques, doutant de tout ce qui n’est pas prouvé et de l’autre, les convaincus des propriétés du passage par seringue annoncée. Débonnaires, les premiers, s’en remettront aux vertus grand-maman, à l’herboriste du coin et à mille et une débrouilles pour conjurer, fièvre, maux de tête, fatigue, courbatures et douleurs d’articulation, toux sèche et crachats, rhume et autres, nausée et perte d’appétit, enfin toute la panoplie du mal des premiers froids, telle que les gorges enrouées et enflammées et les nez rouges et emplis.
Miel ou gelée royale, citron et agrumes de toutes sortes, cannelle, tisanes, noix de muscade, gingembre, décongestion à la vapeur d’eau aux huiles de plantes, repos, lavage de mains fréquent, désinfections ainsi que d’autres recommandations comme s’habiller chaudement pour garder de l’énergie très utile par le froid, sont autant de moyens curatifs pour combattre le mal.
Enfin, il faut voir aussi dans ce comportement ‘’homéo-grippal’’ s’il l’on peut oser dire, l’acte militant de celui qui refuse de s’en laisser compter par le lobby du pharmaco-chimique.
La critique en règle pour cette catégorie de population, l’opération d’une campagne de vaccination démesurée ne servirait qu’à l’enrichissement des firmes pharmaceutiques qui pour ce faire, auront acculé à la pression les Etats afin qu’ils acquièrent des vaccins et ce pour des sommes astronomiques. C’est du moins ainsi que l’incrédule catégorie justifierait l’ensemble planifié d’actions visant à sensibiliser l’opinion publique que l’autorité médicale et même plus a eu à prendre. Aux exemples pullulants, on ne citera que le gâchis qui avait entaché la carrière de la ministre française de la Santé, Roselyne Bachelot qui ‘’croyant bien faire’’ avait, en juillet 2009, commandé 94 millions de vaccins qui, selon la Cour des comptes, auraient coûté 382,7 millions d’euros à l’Etat. Les Français ne furent in fine, que 6 millions à se faire vacciner.
Ceux par contre, adeptes de l’utilisation de médicaments antiviraux diront que tout cela, c’est verser dans l’irrationnel. L’anticipation sur les risques de la grippe, c’est en diminuer les effets et conséquences. Le vaccin permet sur le plan professionnel et celui de la santé de s’épargner de bien des déboires comme les absences au travail ou des complications de santé avec le risque de contracter d’autres maladies, pneumonies, otites, myocardites et bien d’autres. Le vaccin c’est une protection pour soi-même et pour sa famille à laquelle on évite la propagation du virus.
Dans tous les cas où l’on toussera, seul ou ensemble, il est recommandé de s’en référer au médecin traitant ou pas qui en fonction de l’état dans lequel l’on se trouve, saura prodiguer conseils et soins nécessaires.
Bon hiver !