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« La grève de 48 entamée depuis hier pour protester contre le mutisme du gouvernement et du département de tutelle quant à notre cahier revendicatif, a été largement suivie et le mot d’ordre a été respecté », a-t-il tenu à nous préciser.
« Toutes les activités pédagogiques, scientifiques et réunions ont été suspendues dans toutes les universités du pays, donnant lieu à des rassemblements locaux et régionaux pour débattre de la situation de l’enseignement supérieur et de nos doléances », nous a indiqué Mohamed Derouiche.
Et d’ajouter que cette grève a toutes les raisons d’être et se justifie donc pleinement, et ce pour protester contre le gouvernement et le département de tutelle qui continuent de faire la sourde oreille à notre cahier revendicatif. Mais il exprime également le souhait de voir le ministère de tutelle tenir ses engagements dont la mise en œuvre des points ayant fait l’objet d’accord entre les deux parties en date du 30 juin 2009 à même de créer un climat de confiance et d’atténuer les tensions. Rappelons qu’à l’issue de cet accord, des communiqués conjoints confirmatifs avaient été publiés respectivement le 30 juin et le 5 novembre 2009 par le département de tutelle. A souligner que les revendications du SNESUP portent sur l’amélioration des conditions de travail des fonctionnaires de l’enseignement supérieur, la révision du statut des enseignants-chercheurs dans le cadre de la Fonction publique pour prendre en considération les nouvelles missions des enseignants qu’ils prennent en charge depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle réforme universitaire, ainsi que la régularisation de la situation des professeurs naturalisés qui ont accédé à la Fonction publique sous contrat. Le SNESUP demande également la révision du système de promotion et du quota et le règlement des dossiers de promotion de 2006 et une partie des promotions de 2007.
Par ailleurs, le SNESUP n’a eu de cesse de demander la révision du statut des enseignants-chercheurs datant de 1997 ; un grand chantier qui aura un impact positif sur le corps enseignant, la société et la nation et un pilier fondamental pour accompagner les mutations que connaît le monde.
Ce nouveau statut pour les enseignants –chercheurs dans le cadre de la Fonction publique est de nature à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de leur garantir de bonnes conditions de travail.
Les enseignants –chercheurs ne doivent aucunement être considérés comme des employés au sein de l’université, selon le SNESUP qui insiste aussi sur l’instauration d’un statut composé de deux cadres : assistant et professeur de l’enseignement supérieur.
Après ces deux jours de grève, un programme de lutte progressif sera mené également par le bureau national du SNESUP, à commencer par la tenue d’une grève de 72h dans toutes les universités et aux Centres de recherche scientifique, gel des organes, rassemblement national de protestation…