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Tara a quitté Djibouti il y a quelques jours -après une mission sur les coraux récifaux- et mis le cap sur Abou Dhabi aux Emirats Arabes Unis, sa prochaine escale au-delà du détroit d'Ormuz. Elle y est attendue vers le début du mois de mars. Compte tenu de la dangerosité des eaux traversées entre Djibouti et les EAU -mais surtout de la spécificité de la mission scientifique internationale d'intérêt général, soutenue par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE)
La Marine Nationale a placé à bord du voilier une unité de fusiliers marins, à même de repousser toute éventuelle tentative de piratage et prise en otage.
Aucune station scientifique n'est effectuée sur le trajet en cours et aucun chercheur ne se trouve à bord de la goélette. Ils remonteront à bord à Abou Dhabi pour reprendre les recherches sur les ecosystèmes marins et les micro-organismes qui constituent 90% de la bio-masse des océans.
Joint par téléphone satellite lundi, le capitaine de Tara, Hervé Bourmaud qui a interdiction (pour d'évidentes raisons de sécurité) de donner le moindre détail sur le dispositif militaire mis en place et la position géographique exacte de son bateau, a précisé qu'aucune tentative de piratage dans l'ensemble du Golfe d'Aden, n'a été signalée au moment du passage de Tara. "La mer était très mauvaise, ce qui interdisait de toutes les façons, toute velléité d'abordage. Nous sommes maintenant hors du Golfe d'Aden, mais nous restons très vigilants, les pirates ayant considérablement étendu leur champ d'action, tant au Sud-Est vers les Seychelles que vers le Nord en direction d'Oman", a-t-il indiqué à l'AFP.