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Cette décision a été prise par la commission administrative du SNESUP lors sa réunion extraordinaire du 7 mars consacrée à l’examen et l’étude des derniers développements de son cahier revendicatif et autres questions organisationnelles et sociales.
En dépit de toutes ses actions légitimes, grèves et sit-in observés ces derniers mois, et ses appels au ministre de l’Enseignement en vue de répondre, une fois pour toutes revendications des grévistes, les responsables concernés persistent à faire la sourde oreille au dossier revendicatif présenté le 30 juin 2009 qui a fait, pourtant, objet d’un accord commun, et aux communiqués du SNESUP, souligne un communiqué de ce dernier. Rappelons qu’à l’issue de cet accord entre les deux parties, des communiqués conjoints et confirmatifs avaient été publiés respectivement le 30 juin et le 5 novembre 2009 par le département de tutelle.
Un programme de lutte progressif sera mené également par le bureau national de cette instance, à commencer par la tenue d’une grève de 72h dans toutes les universités et au Centre de recherche scientifique, gel des organes, rassemblement national de protestation…
Par ailleurs, outre l’amélioration des conditions de travail des fonctionnaires de l’enseignement supérieur, le SNESUP demande la révision du statut des enseignants-chercheurs dans le cadre de la Fonction publique pour prendre en considération les nouvelles missions des enseignants qu’ils prennent en charge depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle réforme universitaire, la régularisation de la situation des professeurs naturalisés qui ont accédé à la Fonction publique sous contrat. Il demande également la révision du système de promotion et du quota et le règlement des dossiers de promotion de 2006 et une partie des promotions de 2007.
Pour garantir le succès de cette grève, la commission administrative du SNESUP a appelé tous les enseignants-chercheurs à davantage de mobilisation et d’unité pour faire aboutir ce débrayage et contrecarrer les tentatives visant à faire avorter leur action.
Pour leur part, suite à l’appel du Syndicat démocratique de la justice, affilié à la FDT, les fonctionnaires du secteur observeront jeudi prochain une grève nationale pour protester contre la dégradation de leur situation matérielle et financière en général et particulièrement contre celle que vivent les fonctionnaires du tribunal de première instance d’Azilal, souligne un communiqué du SDJ. Ce débrayage sera accompagné d’un sit-in de protestation devant le tribunal d’Azilal. Et pour cause, les comportements et la conduite du président dudit tribunal, poursuit le communiqué, qui rappellent des pratiques d’un autre âge.