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La filière Internet a le vent en poupeLe cabinet OBG reprend les données d’un rapport de McKinseyJeudi 16 Janvier 2014
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Comme il a pris l’habitude de se focaliser sur les aspects positifs de l’activité économique au Maroc, le cabinet international d’intelligence économique «Oxford Business Group (OBG)» vient de livrer une analyse sur «les résultats solides» de la filière Internet marocaine. Dans une mise à jour économique publiée lundi sur son portail officiel, le think tank britannique estime que cette filière «continue d’afficher de solides résultats à la faveur de la stratégie mise en œuvre dans ce domaine par le Maroc». En fait, ledit cabinet ne fait que se référer à un rapport plus récent du cabinet de conseil McKinsey, qui précise qu’en termes de «niveau de maturité Internet», un indice de potentiel de croissance, le Maroc figure en deuxième position, devancé uniquement par l’Afrique du Sud, sur les 14 pays comparés dans son rapport publié au mois de novembre. Des performances qui constituent le fruit d’une stratégie actuellement à l’œuvre au Maroc qui vise à augmenter l’accès au haut débit à travers le pays en développant les réseaux de fibre optique dans les régions les plus isolées et à lancer un réseau 4G, indique la même source. Selon le rapport McKinsey, Internet a contribué à hauteur de 2,3% au PIB au Maroc en 2012, en apportant environ 2,2 milliards de dollars à l’économie marocaine en 2012. Pourtant en termes de pourcentage, ce taux place le Royaume derrière le Sénégal, dont la contribution du secteur au PIB est de l’ordre de 3,3% et le Kenya où le secteur affiche 2,9% du PIB. Ce qui n’empêche pas le Maroc de dépasser ces deux pays en termes de valeur absolue. En effet, il dépasse le Sénégal qui totalise 470 millions de dollars ainsi que le Kenya, où le secteur rapporte 1,1 milliard de dollars. L’étude McKinsey présente le Maroc, ainsi que l’Afrique du Sud, comme des pays disposant du meilleur potentiel de croissance, en s’appuyant sur l’analyse de cinq facteurs: la stratégie nationale en matière de TIC, les infrastructures matérielles, le climat d’affaires, le capital financier et les compétences en TIC. Profitant des travaux de son homologue américain, le britannique OBG, souligne, pour sa part, que sur le moyen terme, le secteur devrait continuer à prendre de l’ampleur, grâce notamment au développement que connaît l’offshoring, érigé en priorité stratégique dans le cadre du Pacte national pour l’émergence industrielle (PNEI). Le cabinet rappelle, dans ce contexte, l’ouverture de deux importants parcs dédiés aux activités d’externalisation des systèmes d’information Casanearshore à Casablanca et Technopolis à Rabat, et le projet de lancer trois plateformes supplémentaires. Et de souligner que la consommation privée constitue le deuxième pilier de l’économie numérique marocaine. Se fondant sur des estimations de McKinsey, le cabinet note que le segment représentait 34% de la valeur ajoutée de la filière Internet, un chiffre en grande partie attribuable au fort taux de pénétration du téléphone portable et à l’adoption massive de la 3G. D’après la source, le taux élevé d’accès à Internet au Maroc (51% de la population en 2012 contre une moyenne africaine de 16%) devrait contribuer, à l’avenir, à stimuler la participation du secteur à la valeur ajoutée, dans la mesure où on observe peu à peu un transfert des services en ligne. Toutefois, comme le note le rapport McKinsey, le pays va devoir se doter de plus de personnel formé s’il veut profiter pleinement des avantages qu’offre un développement des services numériques, conclut l’OBG.
M.T
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