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Notons que CNIA SAADA avait versé des indemnités à certains accidentés lors du lancement de l'opération d'acquisition, mais désormais Moulay Hafid Elalamy refuse d'indemniser qui que ce soit. Sachant que les accidentés possèdent des jugements contre l'assurance acquise par le Groupe Saham. Le PDG de CNIA SAADA, se sent-il au-dessus de la loi ? A-t-il de solides arguments pour avancer ces déclarations choquantes pour la majorité des accidentés? "Il est inacceptable de régler les dettes de SAADA puisque la loi me protège. Je n'ai aucun engagement envers ces gens-là, ni moraux ni juridiques. Donc je ne leur dois rien", a-t-il déclaré-t-il lors de la conférence de presse tenue mercredi au siège de l'assurance suite à l'introduction de CNIA SAADA en Bourse. Ce qui permettra d'offrir une liquidité sur la participation détenue par le fonds d'investissement PCAIP-PCAB Sub 3, actionnaire actuel de CNIA SAADA Assurance et cessionnaire de la totalité de ses titres détenus dans la société dans le cadre de la présente opération; de consolider l'institutionnalisation de la société et son capital en ouvrant l'actionnariat au grand public (31%), aux investisseurs institutionnels (10%) ainsi qu'aux salariés et partenaires de la société (10%). Le coût de l'action a été fixé à 1044 dirhams.
La manne qui sera collectée en Bourse viendra s'ajouter aux 2,2 milliards de DH réclamés au ministère des Finances. A ce propos, Moulay Hafid Elalamy n'en démord pas : "Je ferai tout mon possible pour récupérer mon argent qui me servira à développer les fonds propres de l'entreprise et non pas à verser des chèques aux accidentés de SAADA. L'Etat n'a plus aucun droit de garder cet argent de garantie".
Ainsi, le PDG de l'assurance met-il un terme à toute discussion autour des dettes de SAADA. Le message d'Elalamy est clair là-dessus : les jugements au profit des créanciers n'ont aucune valeur à ses yeux et il préfère plutôt "penser au futur de l'entreprise au lieu de gaspiller son énergie et son argent pour des affaires qui relèvent de l'histoire ancienne". Et pourtant, le PDG garde SAADA parmi le patrimoine du Groupe, puisque son nom continue à faire partie de la dénomination de la compagnie d'assurance, mais il ne reconnaît que la partie gain de ce "mariage important" comme il l'a qualifié en 2005 devant la presse nationale.