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En outre, Ecomedcasa impute la responsabilité du retard pris pour la fermeture de la décharge en question au seul Conseil de la ville puisqu’elle lui a adressé de «multiples lettres … sollicitant le Conseil de la CUC à livrer le terrain de la décharge contrôlée dans les meilleurs délais » et que même au cas où elle procéderait de son propre chef à cette opération, le problème de l’enfouissement des 3000 tonnes de déchets produits par jour se posera avec davantage d’acuité.
Pour éclairer l’opinion publique sur les actions qu’elle a initiées depuis sa prise de fonction, la société délégataire rappelle qu’elle « a réalisé l’ensemble des investissements contractuels dont les engins de travaux publics, les équipements relatifs au centre de tri et procédé à la réhabilitation du mur de clôture et des ponts bascules ». En plus de cette réhabilitation, elle affirme avoir « intégré un système électronique de lecture à distance des données propres à chaque camion, ce qui élimine toute possibilité de fraude, lequel système n’était pas prévu initialement dans le contrat » et « réalisé quatre bassins de stockage et de traitement des lixiviats d’une capacité de 40.000 m3 reliés à un réseau de drainage dont la longueur avoisine les 4000 m et l’a équipé de trois stations de pompage pour acheminer la totalité de ces lixiviats vers les lieux de traitement ».
De plus, ajoute-t-elle « la réhabilitation de la décharge a été réalisée sur une superficie de 40 ha», mais le reboisement de ces zones a été différé à cause de la présence d’animaux sur le site de la décharge ».
Elle précise également que « le non-achèvement des travaux de réhabilitation est dû au fait que l’enfouissement se poursuit dans la décharge existante qui devait être fermée en 2010 ».
Pour ce qui est de l’absence de système de captage du biogaz, elle précise qu’il « ne peut être installé que sur des zones fermées définitivement ».
Il en est de même en ce qui concerne l’isolation du sol ou plutôt l’étanchéité de la décharge existante. Selon elle, «cette décharge étant constituée d’une série de carrières comblées de déchets depuis 1986, il serait aberrant d’imaginer un système d’isolation du sol sous-jacent avec l’évacuation des déchets déposés depuis lors » et il suffit de contacter les services du Département de l’hydraulique pour apprendre qu’une étude réalisée depuis plus de 20 ans confirmait sans ambages la pollution de la nappe de Lissasfa.