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La digitalisation, un véritable levier de croissance pour les TPME marocaines

Permettre à l'entreprise de traiter des données diverses notamment de la part des fournisseurs

Lundi 1 Juillet 2019

La digitalisation, la numérisation, la dématérialisation ou encore l'informatisation... sont autant d’appellations d’un même sujet devenu crucial ces dernières années, la transformation digitale étant devenue un enjeu économique majeur pour les entreprises de toutes tailles et plus précisément pour les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME). Aujourd’hui, il y a un réel besoin pour les TPME de se faire accompagner pour entamer le virage numérique dans un monde qui change à toute allure tout en évitant de tomber, au moment d'opérer cette évolution technologique, dans "le mimétisme" imposé par cette vague, étant donné que la digitalisation peut prendre différentes variantes en fonction du secteur d’activité. Loin d’être une simple mode, la transformation digitale est plutôt un phénomène "naturel" qui touche l’écosystème entrepreneurial dans sa globalité, entraîne inévitablement de nouveaux usages et modes de fonctionnement au sein des entreprises. Il s’agit bien d’un changement profond de l’organisation interne et d’un parcours plus complexe qu’il n’y paraît pour les TPME n’ayant d’autre choix, pour "leur survie", que de s’adapter et d’enclencher cette transition numérique, obligatoirement bien réfléchie afin qu’elle ne soit pas une cause de "pertes". Cependant, souligne la MAP, cette quête n’est pas sans embûches. Le phénomène 4.0 est accompagné d’obstacles entravant la transition digitale chez les TPME, avec en première ligne de ce front le défi humain et financier, la réingénierie des méthodes de travail et la récursive résistance au changement. La réussite de cette mutation passe donc forcément par un apprentissage et une emplette des moyens à même de garantir aux dirigeants des TPME l’optimisation et la maîtrise de l’ensemble du processus de numérisation en automatisant des tâches de plus en plus complexes. La digitalisation permet à l'entreprise de traiter des données diverses émanant de sources différentes, notamment de la part des fournisseurs, a expliqué le président directeur général et cofondateur d'Officium Maroc, Reda Taleb, qui a dirigé une étude sur la transformation digitale des entreprises marocaines de différents secteurs. Le marché incite l’entreprise à toujours innover, a renchéri M.Taleb, faisant savoir que chaque entreprise cherche à mieux servir le marché et à satisfaire les besoins de ses clients. D’où la nécessité de mettre en place des procédures innovantes pouvant garantir à l'entreprise sa pérennité sur le marché. Mettant en avant l'importance de créer un écosystème favorable à l'innovation, M. Taleb a expliqué que la digitalisation permet un gain précieux du temps de traitement de données et d'impacter le business des entreprises avec plus de célérité, moins de déperdition et de coûts. Outre ces gains (temps et coûts), le virage digital permet, en plus des solutions en termes de performance et de compétitivité, de favoriser l’innovation tant des produits, des services que de la manière de fonctionner, d’optimiser les moyens de production, de réduire le time to market (TTM) et d’avoir une agilité au sein des équipes de travail. D’après les résultats de cette étude, un peu moins de 80% des TPME sont conscientes du phénomène 4.0, qui regroupe un certain nombre de concepts autour de la transformation digitale, et "réfléchissent à la manière avec laquelle elles peuvent s’organiser pour ne pas rater ce virage". La TPME marocaine est, aussi, confrontée à un enjeu de taille, à savoir la mobilisation des ressources financières permettant aux chefs d’entreprise de se doter des moyens nécessaires pour réussir aisément ce tournant digital, at-il relevé. Et de renchérir que plus de la moitié des dirigeants des TPME reconnaissent ce besoin inévitable de s’embarquer dans ce bateau de transition mais "ne savent pas comment y parvenir du fait qu’ils ne disposent pas des compétences humaines nécessaires". Pour les TPME, une telle transition aboutie exige également la mise en place de toute une stratégie intégrée devant être pensée en amont afin de maximaliser les process internes de fonctionnement et de répondre au mieux aux nouvelles habitudes de consommation des clients tout en assurant un retour sur investissement satisfaisant.


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