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En effet, selon une information relayée par le cabinet de conseil sur le marché des télécommunications telegeography.com, le groupe sud-africain MTN aurait finalement déposé «une offre de reprise des parts de Vivendi dans Maroc Telecom pour 7,97 milliards de dollars ».
Il n’y a pas que cette source qui confirme le retour en course de MTN, le site spécialisé TMT Finance indique que l’outsider sud-africain est néanmoins attendu en phase finale. TMT Finance précise que trois sources distinctes font état d’une candidature de dernière minute de la part du géant des télécoms sud-africain.
Etant donné que la date limite de soumission des candidatures était hier lundi, les prétendants restants sont entrés dans la dernière ligne droite pour la présentation de leurs offres fermes. Au moment où nous écrivions ces lignes, Vivendi n’a pas encore communiqué sur les soumissionnaires qui ont effectivement déposé leurs candidatures.
Toutefois, même si la candidature de MTN n’est pas encore officiellement confirmée, cet opérateur va devoir batailler dur face à Ooredoo, l’ex-Qtel (Qatar Telecom), et Etissalat. Dès lors, après le retrait du groupe de télécommunication sud-coréen KT Corp de cette compétition, la course à l'acquisition d'une participation majoritaire dans Maroc Telecom s'intensifie avec l’arrivée de ce troisième prétendant. Les prétendants restants sont dans la dernière phase avant la présentation de leurs offres fermes. Pour ce faire, le qatari Ooredoo, a obtenu le soutien d'un groupe de 10 banques pour couvrir les charges liées au financement de l’éventuelle opération, notamment en mobilisant des lignes de facilité de prêts. Et ce pour un financement allant jusqu'à 12 milliards de dollars (9,1 milliards d'euros), a annoncé Reuters en fin de semaine. L’agence britannique cite des banquiers chargés du dossier. Ooredoo a, en effet, obtenu ses financements auprès de JP Morgan, Qatar National Bank, Morgan Bank of Tokyo Mitsubishi UFJ, Development Bank of Singapore et Citigroup. Ainsi, Ooredoo surpasserait les 8 milliards de dollars mis sur la table par Etisalat la semaine dernière.
Pour sa part, l’opérateur émirati Etisalat a signé avec 16 banques un accord de financement portant sur 8 milliards de dollars en vue de présenter son offre a rapporté la même agence qui cite des «sources bancaires». Rappelons dans ce sens, qu’Etisalat est assisté, dans cette opération, par BNP Paribas et Attijariwafa Bank.
MTN, qui était déjà un prétendant au rachat avant de renoncer à sa candidature, revient mais tardivement. Certaines sources estiment qu’il a choisi d’avancer sans visage découvert pour éviter une intervention de l’Etat marocain étant donné que l’Afrique du Sud s’oppose au Maroc dans l’affaire du Sahara marocain.
Jusque-là, les jeux sont loin d’être faits, et le suspense sur l’identité du repreneur reste entier. En tout état de cause, cette opération devra recevoir l'aval de l'Etat marocain, qui possède 30% du capital.