-
Le scepticisme vaccinal pèse de tout son poids
-
Le Maroc participe à un Forum de haut niveau sur la crise de l'eau dans la région MENA au Koweït
-
Les moyens de renforcer la coopération et la coordination entre le Maroc et Bahreïn au centre d'une réunion à Manama
-
Omar Hilale expose devant le Conseil de sécurité la stratégie Royale de lutte contre le terrorisme en Afrique
-
L’agenda des entretiens téléphoniques du nouveau Secrétaire d’Etat américain: Plus qu’un hasard de calendrier
Selon des membres de cette commission, le problème majeur dont souffre cet établissement pénitentiaire, c’est bel et bien le surpeuplement. En effet, le nombre de pensionnaires qui y purgent actuellement leur peine est de 8.000, un nombre qui dépasse de loin la capacité réelle d’accueil d’Oukacha.
La même source ajoute que près du quart de ce nombre ne dispose pas de lits et couche à même le sol. Des cellules de 6m sur 4m, destinées à abriter 18 lits, en accueille une trentaine.
Les parlementaires ont pu constater aussi l’existence de nombreuses maladies causées par le problème de la surcharge parmi la population incarcérée et que de nombreux prisonniers étaient pouilleux.
Les 16 députés qui ont saisi l’occasion pour rencontrer des prisonniers de tous âges et de les écouter ont pu recueillir quelques témoignages faisant état de corruption en vue de bénéficier de soins de santé et autres. De même qu’ils ont pu avoir des informations sur des pratiques homosexuelles dont sont victimes les nouveaux détenus.
Par ailleurs, la commission parlementaire a rendu visite respectivement au rappeur Mouad, à Abdelhanine Benallou, l'ex- directeur général de l'Office national des aéroports et les détenus de la Safia Al Jihadia et d’Assirat Al Mostakime, incarcérés dans des cellules particulières isolées des autres. Mouad Al Haked et les prisonniers de la Salafia ont affirmé aux membres de ladite commission qu’ils ne sont ni torturés ni maltraités.
Enfin, pour ce qui est des pavillons des femmes, les parlementaires ont souligné qu’ils sont de loin, mieux entretenus que ceux réservés aux hommes.