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Si les revendications à caractère social n’ont, évidemment, pas manqué, les manifestations observées à Rabat et à Casablanca, entre autres villes, ont été marquées par la condamnation unanime de l’acte barbare perpétré, tout récemment, à Marrakech. Au meeting conjoint de Rabat, des slogans ont été scandés dénonçant cet acte lâche qui vise la stabilité du pays. Les participants ont brandi des banderoles pour revendiquer la justice sociale, le respect effectif des libertés syndicales, un dialogue social institutionnalisé, l’unité pour défendre au mieux les droits et acquis de la classe ouvrière, etc.
Dans son allocution prononcée à l’occasion, Abderrahmane Azzouzi a affirmé que la Fédération démocratique du travail en tant que continuité du mouvement syndical et l’une des composantes de la société, ambitionne à ce que le dialogue public portant sur les réformes constitutionnelles, politiques et sociales, aboutisse à l’édification d’un Maroc nouveau. Un Maroc démocratique qui place la problématique sociale au cœur des politiques publiques ; un Maroc qui garantit les droits et assure la véritable citoyenneté ; un Maroc, enfin, qui garantit les conditions idoines pour permettre au peuple marocain d’exprimer sa volonté en tant que source de souveraineté nationale à travers des élections transparentes à même de lui garantir le droit de choisir librement, de contrôler , d’interpeller et de demander des comptes en passant des institutions nationales.
La célébration du 1er Mai 2011 survient après la session du printemps du dialogue social qui a débouché sur l’accord du 26 avril. Lequel accord prévoit une augmentation de 600 DH nette des salaires des fonctionnaires de l'administration publique, des collectivités locales et des établissements publics à compter du 1er mai 2011 et du relèvement de la pension minimale de retraite de 600 à 1000 DH et du quota de promotion interne à 33% en deux étapes (de 28 à 30% à partir de janvier 2011 et de 30 à 33% à partir de janvier 2012)».
Dans le secteur privé, ledit accord prévoit une augmentation progressive de 15 % du salaire minimum dans les secteurs industriel, commercial, agricole, forestier et des services, répartie sur deux étapes (10 % à partir de juillet 2011 et 5 % à compter de juillet 2012). Ces mesures ont été confortées par les décisions Royales qui ont étendu lesdites augmentations aux membres des Forces Armées Royales, de la Gendarmerie, des Forces auxiliaires et de la Protection civile.
En effet, SM le Roi a adressé le 26 avril un message d’une importance historique à la 4ème édition des Assises de l’agriculture. Le Souverain y a, entre autres, demandé d’améliorer la situation des petits agriculteurs par une valorisation de leur salaire minimum (SMAG) et de les faire figurer en tête des bénéficiaires du système de couverture et d’assistance médicale.
Tout cela, cependant, ne répond pas pleinement aux revendications de la classe ouvrière qui a profité de la fête du travail pour le faire savoir.
Autre particularité du 1er Mai 2011 et qui ne pouvait passer inaperçue, c’est la coordination entre la FDT, l’UGTM et l’UNTM. C’est ainsi que ces syndicats ont organisé un meeting et un défilé commun dans la capitale. Les trois centrales ont saisi cette occasion pour condamner fermement l'attentat criminel perpétré à Marrakech, faisant 16 morts et 25 blessés. Tout d’ailleurs comme l’UMT et la CDT.