C’est aujourd’hui que se déroule au siège de la municipalité de Rabat la passation des pouvoirs entre le nouveau maire de Rabat, l’Usfpéiste Fathallah Oualalou et le maire sortant Omar Bahraoui. Fraîchement élu à la tête de cette mairie très convoitée, le nouveau maire devrait lever le voile sur une gestion longtemps décriée et contestée par l’ancienne opposition. Rappelons que le rapport de la Cour des comptes avait mis l’index sur un certain nombre d’irrégularités et de dysfonctionnements ayant entaché la gestion de la mairie, dont les plus fragrants restent les fonctionnaires fantômes, l’octroi des bons d’essence à des personnes n’ayant aucune relation avec la municipalité, l’offre d’appartements initialement réservés au relogement des habitants démunis à des membres de la municipalité, l’octroi de subventions à des associations présidées par des conseillers municipaux, et la liste est à élargir à loisir. Par ailleurs, et après la mairie, Omar Bahraoui vient à nouveau de recevoir un échec cuisant, après avoir perdu la présidence de la circonscription de Youssoufia, son fief de toujours. Certes, lors de la réunion tenue vendredi dernier au siège de la Wilaya de Rabat, Bahraoui and Co ont tenté par tous les moyens d’entraver la marche des travaux en usant de stratagèmes politiques, mais en vain. Des prétextes du genre, la séance doit être enregistrée, ont été avancés en début de réunion, alors que la loi prévoit un rapporteur qui sait lire et écrire pour rendre compte des faits. Cette demande qui a été rejetée par la présidence a suffi pour provoquer l’arrêt des travaux. Sachant que la bataille étant perdue d’avance, Omar Bahraoui a poussé le bouchon plus loin en cassant un téléphone portable de l’un des conseillers adverses.
Ce n’est qu’après l’ex-maire a quitté la salle de la Wilaya où s’est déroulée la réunion que les travaux se sont poursuivis. Celle d’élection du président de la circonscription Souissi s’est déroulée également ce vendredi. Elle a conduit à l’élection du Rniste Faouzi Chaâbi.