-
Une quarantaine de lauréats de la Faculté Hassan II à Gaza obtiennent leur diplôme
-
L'ANAPEC lance la première édition du Job Day
-
Conférence et exposition à Rabat sur l'histoire et la création philatéliques
-
Rabat reçoit le Prix d'honneur ONU-Habitat 2024
-
Précisions des administrations des prisons d'Al Arjat 1 et de Marrakech
Il aurait été remis aux autorités judiciaires d’Agadir pour être entendu avant que de répondre de tous les crimes pour le moins odieux qui lui seraient reprochés. Son mode opératoire a tout d’un certain Abdelali Amer, un tueur en série comme lui dit ‘’Bouhajra’’, SDF et ex-militaire qui sévissait à Rabat et environs au début des années 2000 et qui est actuellement dans le couloir de la mort à la prison centrale de Kénitra. Ce dernier qui s’attaquait aussi à des vagabonds tuait ses victimes (14) d’un coup de pierre à la tête à la seule différence que notre criminel des nouveaux temps, d’Agadir, les dissimulait, quant à lui, après coup, sous un tas de chiffons.
L’affaire qui remonte à décembre dernier avait en réalité éclaté le 8 janvier dernier avec la découverte du cadavre d’un jeune clochard aux environs d’un souk hebdomadaire de Bioukri dans la province de Chtouka Aït Baha. Puis d’autres corps furent retrouvés çà et là, le 3 janvier à Kliâa, le 11 janvier près du marché de gros d’Inezgane et le 15 du même mois à Oulad Tayma, dans la province de Taroudant. Les lieux de l’assassinat, suite aux découvertes macabres d’un sans-abri à proximité de Oued Souss ainsi que deux autres n’ont toujours pas été communiqués. La septième victime serait tombée vers le 22 du mois de février.
L’enquête menée conjointement par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et la Gendarmerie Royale, avait permis dans un premier temps d’identifier l’auteur de ces homicides pour ne pas dire exécutions, suite aux témoignages et descriptions de plusieurs SDF, comme étant, tout comme ses victimes, un sans-abri. Elle n’aura toutefois pas en l’absence de communication et d’informations complémentaires révélé ses tenants et aboutissants, pour reprendre une expression de circonstance à cette affaire. En effet, on n’en est qu’au tout début de l’instruction et bien des choses restent encore à venir aussi passionnantes que captivantes malgré le côté sordide de la chose. Cependant, elles sont des versions qui se tiennent, à l’instar de celles de quelques canards d’envergure et à sensation qui, parfois, semblent tenir le bon bout.
Selon l’un des deux, les plus lus ici-bled, il se dit que le présumé coupable de ces crimes abjects dont on ignore en réalité les raisons, aurait été victime d’abus collectifs pour ne pas dire viol de la part de personnes dans la même situation que lui, d’où ce désir de vengeance pour le moins fatal pour ces derniers. Enfin, tant que le parquet n’aura pas communiqué, tous ces propos resteront du domaine de la supposition.