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Si d’aucuns l’ont plutôt vu en tant que bug heureux ou malheureux, il aura en tout cas, vite fait d’être rattrapé (au bout d’une heure) selon les dires d’Al Barid Bank.
Les clients ayant disposé de fonds pour le moins inopinés pour ne pas dire bien à propos, furent informés par le fameux biais du système de minimessages ou tout simplement minimessages ou sms pour rester in, de bien vouloir restituer les sommes retirées souvent au-delà de leurs épargnes et donc d’une illégalité quelque peu manifeste. Le scénario aurait prêté à rire, si l’on avait comparé cette situation à celui du film français réalisé par Michel Munz et Gérard Bitton ‘’Erreur de la banque en votre faveur’’. Mais le sérieux et la rigueur d’une banque qui se respecte, ont vite fait de reprendre le dessus et surtout de refroidir les gens qui échafaudaient des projets boiteux et fragiles l’esprit.
In fine, ceux qui, pour la bonne cause d’un week-end heureux, avaient puisé plus que permis dans leurs comptes, d’une marque d’honnêteté et d’obligeance ont fini par restituer les sommes retirées tandis que quelques récalcitrants, sans doute enivrés de tant de bonheur soudain, rechignent toujours à se plier aux règles de civisme. Al Barid Bank sans peur mais avec tout de même quelques reproches a menacé d’avoir recours à Dame Justice afin de récupérer ses menus sous.
D’autant plus que les bénéficiaires de ces crédits sans intérêt ne sont pas d’illustres inconnus et qu’ils existent bel et bien en tant que clients dans les registres de l’établissement qui se réserve le droit de poursuivre ces justiciables pour le moins, peu regardants à leur statut de redevables à une administration financière.
Au-delà de cette situation burlesque et hilarante pour ne pas dire impayable, histoire de rester dans le ton de l’affaire, elle est une enquête lancée en interne en parallèle avec celle menée par l’autorité judiciaire afin d’éclairer ce litige qui, à défaut d’une entente à l’amiable, pourrait bien aboutir sur certaines implications de quelques éminences, peu nombreuses paraît-il.
Au chapitre chiffres sur les 31 millions de DH envolés le temps d’un week-end et annoncés officiellement, quelque 26 millions DH déjà ont été récupérés par Al Barid Bank à la date de vendredi dernier. Les mauvaises langues, elles, annoncent que ‘’de sources sûres’’ le pactole avoisinerait plutôt les 300 millions de DH. Presque dix fois plus ! Ce serait alors là, un scandale énorme dont se régalerait la médisance. Mais sait-on jamais ? Ces ‘’Fake news’’ ou informations délibérément fausses ou truquées émanant de médias douteux ou peu, pourraient après tout ne pas être que de la désinformation.
Mais qu’on se le dise ! Une approbation même par erreur reste illégale. Alors autant rétablir la justice et se libérer d’un fardeau qui par la même occasion, rapproche d’une liberté finale... Une équité en quelque sorte. A bon entendeur!