-
Le régime syrien perd la ville d'Alep
-
L'Etat belge condamné pour le placement forcé d'enfants métis au Congo pendant la colonisation
-
Gaza compte le plus grand nombre d'enfants amputés par habitant au monde
-
L'Unrwa annonce suspendre la livraison d'aide par un point de passage clé depuis Israël
-
Biden en Angola pour tenir in extremis une promesse à l'Afrique
"La défense antiaérienne a intercepté et détruit quatre missiles ukrainiens au-dessus de la péninsule de Crimée", a déclaré le ministère russe de la Défense.
De son côté, Kiev a affirmé avoir frappé la base aérienne de Saki dans l'Ouest de la péninsule.
"Aérodrome de Saki ! Tous les objectifs ont été touchés", a déclaré sur les réseaux sociaux le commandant de l'armée de l'air ukrainienne, Mykola Olechtchouk.
La Russie avait déjà affirmé jeudi avoir repoussé une attaque de dix missiles ukrainiens visant la Crimée, un territoire important pour la logistique des forces russes qui occupent une partie du sud de l'Ukraine. Les débris de cette attaque ont fait un blessé.
Les autorités russes d'occupation dans la région orientale de Donetsk ont précisé que les bombardements ukrainiens avaient tué samedi deux personnes, la veille de la célébration du Noël orthodoxe par Moscou.
"Deux personnes ont été tuées à Makiïvka et Horlivka", deux villes industrielles de l'est de l'Ukraine contrôlé par Moscou, a déclaré sur Telegram le chef de la région de Donetsk, Denis Pouchiline.
Les frappes se multiplient de part et d'autres ces derniers jours, alors que le conflit dure depuis près de deux ans.
La Russie a massivement bombardé des villes ukrainiennes à deux reprises depuis fin décembre : vendredi 29 décembre (55 morts) et mardi (six morts).
L'Ukraine a pour sa part visé à de multiples reprises la ville russe de Belgorod, à 50 km de la frontière, notamment lors d'une attaque sans précédent samedi 30 décembre, qui a fait 25 morts.
La Russie a annoncé samedi qu'elle annulerait les messes de minuit du Noël orthodoxe dans la ville de Belgorod.
La veille, les autorités de la région de Belgorod avaient proposé d'évacuer les habitants inquiets face à la multiplication des attaques.
Cette mesure inédite pour une grande ville en Russie s'inscrit en porte-à-faux par rapport au Kremlin qui s'est toujours efforcé de donner l'image que le conflit n'affecte pas directement le quotidien et la sécurité des Russes.