Une décision souveraine qui n'a pas l'heur de plaire à une certaine junte et à ses pantins qui s'embourbent de plus en plus dans le ridicule
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Ce collectif, par ailleurs irrationnel et profane puisque n’observant nullement les règles requises pour juger les affaires des autres, à savoir une connaissance de l’histoire, du droit international et des normes universelles de légalité, de légitimité et d’impartialité censées façonner les choix et positions des ONG internationales…, émet, instrumentalisé en toute évidence, un jugement foncièrement subjectif.
Cette dynamique prodigieuse et prometteuse traduiteSi l’on en croit les porte-voix de la junte au pouvoir algérien et leurs pantins mercenaires du Polisario qui ont relayé un « communiqué » dudit groupement, ce dernier « condamne» la reconnaissance par l’Etat du Tchad de la souveraineté du Royaume du Maroc sur ses territoires du sud et estime, là-dessus, qu’il s’agit là d’une décision qui « n’aurait pas eu lieu sans les pressions françaises répétées en accord avec le gouvernement marocain ».
par l’ouverture désormais de plus de 40% des pays
africains de structures diplomatiques et consulaires, se dirige vers l’exclusion, de l’entité fantoche du polisario de l’Instance panafricaine.
Pourtant, en plein milieu d’un passage à vide, une zone de froid et de turbulences dans les relations entre le Royaume et l’Hexagone, le département ministériel marocain des Affaires étrangères avait annoncé le 7 septembre 2022 que « la République du Tchad a informé, dans une note verbale, les autorités marocaines de sa décision d’ouvrir prochainement un consulat général à Dakhla ».
En effet, joignant l’acte à la parole, le 14 août 2024, le Tchad a officiellement inauguré sa représentation diplomatique, en l’occurrence un consulat général à Dakhla, l’une des plus grandes villes du Sahara marocain.
Dans un commentaire opportunément édifiant, commentant le fameux communiqué de « l’ONG » tchadienne, relayé par la presse à la botte des caporaux algérois, un internaute a indiqué qu’«on parle déjà d’un retrait imminent du dossier du Sahara marocain de l’ONU et la fin de la zone tampon, donc ce que pensent Alger et ses pions n’a aucun intérêt », ajoutant que « le Maroc prépare un autre dossier qui sera sur la table de l’ONU, celui du Sahara oriental. D’ailleurs, juste après la reconnaissance de la France du Sahara marocain, Alger a précipité ses responsables à Paris pour avoir des garanties que la France n’ouvrirait pas le dossier du Sahara oriental, mais les archives françaises ne peuvent mentir et témoignent de la marocanité du Sahara oriental » (…)
Il faut noter que l’ouverture de 29 représentations consulaires effectives à Laâyoune et Dakhla, fleuron du Sahara marocain, augure de la clôture définitive de ce dossier artificiel, créé et constamment mystifié par le voisin de l’Est à des desseins bien déterminés mais à contre-courant de la géostratégie régionale, continentale et internationale focalisée sur la sécurité, la paix et la coopération pour le bien des populations et de l’humanité, en ces temps de grandes mutations climatiques et environnementales, ayant un impact direct et fatal sur toute sorte de groupement démographique.
Cette dynamique prodigieuse et prometteuse traduite par l’ouverture désormais de plus de 40% des pays africains de structures diplomatiques et consulaires dans les principaux noyaux urbains des provinces du sud marocain, se dirige résolument et inéluctablement vers l’exclusion, en tout état de cause politico-juridique de l’entité fantoche du Polisario de l’Instance panafricaine.
Par ailleurs, cela ne conforte pas seulement la position légitime et légale du Maroc concernant ce dossier totalement mystifié mais accélère sûrement la résolution du conflit, évidemment et clairement artificiel.
A ce propos, rappelons que vers la fin du mois d’août 2022, à l’issue de la cérémonie d’ouverture du consulat général du Cap-Vert à la ville de Dakhla, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, avait annoncé la tenue d’une large réunion dédiée à conforter la dynamique d’ouverture des consulats au Sahara marocain et créer en conséquence une plus grande coordination entre l’ensemble des Etats ayant ouvert leurs représentations consulaires dans les villes de Laâyoune et Dakhla.
En somme, la ville de Dakhla qui abrite 17 représentations consulaires étrangères, (d’entre les 29 ouverts dans le Sahara marocain), n’est pas seulement un trait d’union par excellence entre le Maroc et son prolongement africain mais aussi une plateforme importante des échanges économiques et commerciaux entre le Royaume et le reste du monde, notamment l’Europe. En effet, ces structures diplomatiques et consulaires, d’ores et déjà, traduisent concrètement l’ancrage africain du Maroc et jouent un rôle économique considérable dans le renforcement et le développement des partenariats, de la coopération et de la concertation agissantes justes et égales avec les pays africains.
La caravane passe…
L’histoire retiendra les leçons de sagesse, de clairvoyance et d’ouverture vers l’autre de la diplomatie marocaine focalisée essentiellement sur la coopération internationale égale, la paix, la sécurité et la sérénité humaine.
Rachid Meftah