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L’obscurité a ainsi régné dans les centres névralgiques englobant Sidi Belyout, Anfa, Mers Sultan, Hay Hassani, Hay Mohammadi, Roches Noires, Sidi Bernoussi, etc. Cette coupure, on s’en doute, a été à l’origine de bien de désagréments pour les Casablancais qui s’en expliquaient mal l’origine.
Contactée par nos soins, la Lydec qui assure la gestion déléguée de la distribution d'électricité, d'eau potable et de l’assainissement liquide à Casablanca et Mohammédia nous a fait parvenir un communiqué laconique où elle précise que l’incident est survenu au poste répartiteur ONE de Tit Mellil. Et que, de ce fait, cinq de ses postes sources (ADE, Camiran, Chavigné, Zénata et Sidi Othmane) alimentés par cet ouvrage ont été privés de courant. Selon ledit communiqué, cette coupure subite survenue à 20h55, a touché 47% des postes de distribution publique de la métropole. C’est non seulement avouer que presque la moitié des quartiers de Casablanca se sont trouvés dans le noir lundi, mais aussi donner plus de consistance à la panique qui a dû s’emparer des clients du délégataire. La Lydec dégage ainsi sa responsabilité engageant plutôt celle de l’ONE.
Ce qui permet de poser plusieurs questions : comment ce dernier est-il parvenu à rétablir le courant en 10 minutes exactement, alors que, comme souligné dans son propre communiqué, la Lydec a mis plus d’une demi-heure pour remettre progressivement sous tension ses installations ? Que prévoit cette dernière comme indemnisations possibles pour ses clients dont les appareils électroménagers et leurs contenus ont été endommagés par cette rupture de courant ?
Autant de questions qui n’enlèvent rien au fait que l’ONE porte lui aussi une part de responsabilité dans ce qui est advenu. Ceci d’autant plus que ce n’est pas la première fois que des coupures de courant sont enregistrées dans les zones rurales de Casablanca où l’office est seul maître à bord.
Rappelons, par ailleurs, que le poste répartiteur mis à l’index par la Lydec et qui a remplacé, en 2008, le dispatching des « Roches Noires » mis en service depuis 1985, a coûté la bagatelle 130 millions de DH.
Au moment de la création de ce nouveau répartiteur dont la fiabilité des techniques numériques a été tellement vantée, le ministère de l’Energie et les responsables de l’ONE avaient annoncé qu’en sus du fait qu’il devait assurer l’équilibre entre l’offre et la demande, il devrait également permettre de maîtriser et d’optimiser l’exploitation des moyens de production, de transport et des interconnexions. Ce que la dernière coupure de courant semble démentir.