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L’objectif de ces programmes est la recherche permanente et le rétablissement d’un équilibre qui tient compte de la capacité productive des espaces forestiers en montagne, la lutte contre l’érosion hydrique et éolienne, la production de bois et le désenclavement des populations rurales avec la création d’emplois pour limiter le flux migratoire vers les zones urbaines, indique un communiqué de la DREF du Haut Atlas.
Ce sont là des objectifs en concordance avec la politique globale du Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD) qui répond à des enjeux à la fois écologique, social et économique en faveur de la montagne, ajoute la même source.
Pour ce qui est de la capacité productive des forêts, il est évident qu’elles représentent un espace vital pour les populations du monde rural principalement celles des montagnes, d’où elles tirent l’essentiel de leur subsistance et y exercent des activités d’élevage et de prélèvement des produits ligneux et non ligneux.
Et pour conserver et réhabiliter ces espaces, la DREF du Haut Atlas poursuit ses différents programmes de reboisement avec de plus de 12.150 ha depuis 2005, avec un rythme croissant, en passant par des travaux de régénération et de sylviculture sur plus de 20.034 ha.
Le choix des essences de reboisement est orienté vers l’arganier, le thuya, le cyprès de l’Atlas, le pin d’Alep et le caroubier, compte tenu de leur rusticité et de leur capacité d’adaptation.
Pour une gestion conservatoire des eaux et des sols en montagne et freiner les glissements de terrain et autres, la DREF du Haut Atlas engage outre les actions de traitement biologique des travaux de corrections mécaniques par la construction de plus de 152.660 m3 de seuils en gabion le long des ravins.
Les zones de montagne font l’objet de plans d’aménagement antiérosifs et sont réalisés par ordre de priorité sur plus de 431.985 ha. Le plan décennal 2015-2024 du HCEFLCD prévoit, entre autres, des aménagements au niveau des bassins versants de l’oued Imintanoute sur 20.222 ha, de l’oued Assif El Mal en amont du barrage Al Abbass Sebti sur 52.000 ha, de l’oued Seksaoua sur 57.800 ha et de l’Ourika et Ghyghaya sur 100.000 ha pour freiner l’érosion, réguler le régime hydrique et protéger les infrastructures.
Et pour une participation effective dans le processus de désenclavement des populations de montagne, la DREF du Haut Atlas a desservi les zones forestières en montagne d’un réseau de piste de 400 km pour créer et entretenir des infrastructures de base, outre des réalisations des autres départements, pour faciliter l’accès et développer, l’écotourisme et créer de nouvelles niches génératrices de revenu.
Dans la même vision stratégique conciliant la gestion des ressources forestières et la création d’emplois en montagne, la DREF du Haut Atlas incite les ayants droit dans ces zones à s’organiser en coopératives forestières qui s’adonnent aux plantes aromatiques et médicinales (PAM), les produits de l’arganier et apiculture pour dynamiser l’économie locale. Le but de ces actions est de préserver le "château d’eau" du Haut Atlas et conserver ses richesses et sa diversité biologique et culturelle dans le cadre d’une démarche participative pour la protection et le développement des montagnes.