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Le président du Groupe socialiste-Opposition ittihadie à la Chambre des conseillers et secrétaire général de la FDT, Youssef Aïdi, à la tête d’une délégation de la centrale syndicale, a rencontré dans le cadre de consultations au sujet dudit projet le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri. Ce dernier, lors de sa présentation devant la commission de l’éducation, de la culture et des affaires sociales du projet de loi organique, a exprimé la disposition du gouvernement à « interagir positivement avec la majorité des propositions des syndicats », en précisant que les organisations syndicales ont présenté des propositions pratiques qui seront étudiées en vue de leur inclusion dans le projet de loi en question.
En effet, le responsable gouvernemental n’a pas manqué de souligner que la version du texte législatif transmise à la Chambre des conseillers est « temporaire et ouverte aux amendements des conseillers parlementaires ».
Le conseiller parlementaire ittihadi et secrétaire général de la FDT, a indiqué à l’issue de sa rencontre avec le ministre que les discussions ont abordé les accumulations qui ont marqué la pratique du droit de grève au Maroc « qui ne doit souffrir d’aucune restriction conformément aux conventions internationales en vigueur », ajoutant que la Constitution du Royaume accorde la prééminence aux dispositions internationales ratifiées par notre pays.
Là-dessus, Youssef Aïdi a noté que le gouvernement s’est montré ouvert à toutes les révisions déterminantes proposées par la FDT, estimant que le projet de loi organique de la grève et la loi des syndicats sont complémentaires dans le processus d’encadrement de la scène syndicale et de renforcement des rôles des centrales syndicales.
Pour sa part, le vice-président de l’Union générale des entreprises du Maroc, Mohamed Fikrat, a salué ce processus de rencontres et de dialogue qui a été marqué par une série de réunions tenues dans un climat de débat sérieux et constructif, soulignant que la loi sur le droit de grève revêt une extrême importance du fait de son rattachement crucial au contexte économique national, à l’investissement et aux engagements des entreprises.
Mohame Fikrat a, en outre, indiqué que l’objectif des discussions autour du projet de loi de la grève est de parvenir à concevoir une version à même d’établir un équilibre global susceptible d’asseoir des rapports garantissant le fonctionnement optimal du système entrepreneurial et la fluidité de l’investissement.
Quant à Younes Firachine, membre du Bureau exécutif de la Confédération démocratique du travail, il a mis l’accent sur la nécessité de soumettre toutes les lois sociales, dont la loi de la grève, au dialogue dont la teneur est censée être encadrée par des négociations à même de déboucher sur un consensus…
D’autre part, il convient d’indiquer que le ministre compétent, Younes Sekkouri, a affirmé, ce jeudi à la Chambre des conseillers, que les mémorandums présentés par les centrales syndicales «sont au cœur du processus de négociation» autour du projet de loi organique n° 87.15 définissant les conditions et les modalités d’exercice du droit de grève…
Rachid Meftah