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Convaincu de l'absence de toute volonté politique du gouvernement et de son désengagement, du manque de sérénité et d'efficacité du dialogue sectoriel et de l'absence de solutions objectives aux multiples problèmes des greffiers, le Syndicat démocratique de la justice se voit contraint de recourir de nouveau à ce débrayage pour faire valoir ses revendications, indique un communiqué publié par ledit syndicat.
Après avoir pris acte du rapport du bureau national sur la situation sociale du personnel des tribunaux qui n'a eu de cesse de se dégrader, le Conseil national, et après un débat et une analyse approfondie de la situation économique, sociale et politique, la SDJ souligne, dans son communiqué, sa position ferme rejetant toutes les mesures prises par le conseil administratif de la Caisse marocaine de retraite (CMR).
Et de rappeler qu'après une année du discours Royal du 20 août 2009 et l'appel lancé au gouvernement pour élaborer le plan d'une réforme globale et profonde de la justice, un plan intégré et précis, propre à refléter la profondeur stratégique de la réforme, rien n'a été entrepris pour donner plus d'impulsion aux mesures censées rendre justice aux fonctionnaires du secteur, notamment la consécration de la moralisation, la révision du statut du corps de la magistrature et la promulgation du statut des greffiers.
La question des œuvres sociales qui n'a pas bougé d'un iota continue de susciter l'inquiétude du SDJ qui évoque également, dans son communiqué, les marchés pas assez clairs passés avec certaines entreprises de mauvais aloi, l'équipement reflétant la marginalisation et le sentiment d'exclusion du personnel de la justice. A rappeler que plusieurs grèves ont eu lieu ces derniers temps dans divers tribunaux du Royaume, et pour protester contre les mauvaises conditions de travail dans lesquelles évoluent les fonctionnaires du secteur notamment à Tadla et Béni Mellal.