-
Dans la Corne de l'Afrique, une dangereuse escalade entre Ethiopie et Somalie
-
Pékin "en alerte" après la traversée du détroit de Taïwan par un navire japonais
-
Les frappes israéliennes au Liban se poursuivent: Tel-Aviv rejette un appel international au cessez-le-feu
-
Nouvelles frappes israéliennes sur le Liban au lendemain d'une journée meurtrière
-
La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
AMMC: mise à jour annuelle du programme d’émission de billets de trésorerie de Label’Vie
Marrakech : Hausse de 8% des nuitées dans les EHTC à fin juillet dernier
AMMC: mise à jour annuelle du programme d’émission de bons des sociétés de financement d'Eqdom
La 6ème édition du "Meet the Lead", les 18 et 19 octobre à Oujda
La Cour suprême turque contre-attaque ErdoganLes tribunaux ne reçoivent pas d’ordresAFP
Samedi 26 Avril 2014
Autres articles
Le président de la Cour constitutionnelle, plus haute instance judiciaire de Turquie, a rejeté avec véhémence vendredi les vives critiques qui lui ont été adressées par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, en affirmant que "les tribunaux ne reçoivent pas des ordres". "Dans un Etat de droit, les tribunaux ne reçoivent ni des ordres ni des instructions. De plus ils ne peuvent être guidés par des sentiments d'amitié ni d'hostilité", a déclaré Hasim Kiliç lors d'une allocution télévisée à l'occasion du 52è anniversaire de la création de son institution. Le discours de M. Kiliç était particulièrement fort et adressé notamment à M. Erdogan qui était parmi les invités et qui a affiché sur son visage sa désapprobation. La Cour suprême a infligé ces dernières semaines plusieurs revers au régime islamo-conservateur annulant en partie une réforme judiciaire destinée à renforcer son emprise sur l'appareil judiciaire, adopté au Parlement en plein scandale de corruption, et débloquant l'accès au réseau Twitter, interdit par le pouvoir. En ordonnant début avril la levée du blocage de Twitter, les Sages avaient fortement déplu au Premier ministre, qui ne s'était pas privé de les critiquer: "Nous devons appliquer le jugement mais je ne le respecte pas", accusant aussi les juges d'agir contre les intérêts nationaux. M. Kiliç a souligné avec insistance la nécessité de préserver l'indépendance de la justice en Turquie, sans hésiter à accuser M. Erdogan, qui dirige le pays depuis 2002, d'avoir émis des "critiques disproportionnées" sur les jugements de la Cour. Il a aussi fortement critiqué les vastes purges effectuées par le pouvoir dans la magistrature depuis la révélation à la mi-décembre d'un vaste scandale de corruption touchant M. Erdogan et son entourage. "Cette affaire nous montre clairement que ces divisions scelleront la fin de la sécurité de la justice dans l'Etat de droit", a-t-il dit. Le Premier ministre accuse le mouvement religieux dirigée depuis les Etats-Unis par le prédicateur Fethullah Gülen, jadis son allié, d'avoir fabriqué des preuves de corruption pour le renverser dans le cadre d'un "coup d'Etat". Lu 512 fois
Nouveau commentaire :
Dans la même rubrique :
Dossiers du weekend | Actualité | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Chronique | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe |
|
||||
|