A Abidjan, dans le quartier populaire de Yopougon (ouest), des milliers de supporters ont envahi les rues après le coup de sifflet final, dans un vacarme de klaxons, de sifflets et de musiques.
Certains jeunes brandissaient le drapeau national orange-blanc-vert et criaient, en ciblant l'adversaire des Ivoiriens lors de la finale dimanche prochain: "Zambie a chaud!"
Dans le quartier chic de Cocody-Riviera (nord), une centaine de personnes qui avaient suivi le match sur un écran géant dans un "maquis" ont célébré par des chants et des danses la victoire de la bande à Drogba.
Beaucoup affichaient leur confiance: "lundi doit être un jour férié parce qu'on va gagner la finale dimanche et on va faire la fête", entendait-on.
Mêmes scènes de liesse à Bouaké (centre), deuxième ville du pays et fief de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), où d'innombrables motos klaxonnaient à tous les coins de rue en roulant à un train d'enfer, au prix d'une série d'accidents.