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Lors d'une réunion plénière de l'Assemblée populaire suprême mercredi, les représentants ont voté l'abolition de la loi sur la coopération économique intercoréenne "avec une approbation unanime", a rapporté KCNA, l'agence d'Etat nord-coréenne.
Cette décision intervient alors que le régime nord-coréen a déclaré le mois dernier que Séoul était son principal ennemi, qu'il a supprimé les agences dédiées à la réunification et qu'il a menacé d'occuper le Sud en cas de guerre.
Les liens entre les deux Corées sont gelés depuis que Pyongyang accélère ses programmes d'armement et que Séoul intensifie sa coopération militaire avec Washington et Tokyo.
Le Parlement nord-coréen a également approuvé à l'unanimité un plan visant à abolir une loi spéciale sur le fonctionnement du projet touristique du mont Kumgang, qui était autrefois un symbole important de la coopération intercoréenne. Cette station avait été construite par la société sud-coréenne Hyundai Asan sur l'une des montagnes les plus pittoresques du Nord et a attiré des centaines de milliers de visiteurs du Sud.
Mais les visites ont brusquement pris fin en 2008 après qu'un soldat nord-coréen a abattu un touriste du Sud qui s'était écarté d'un chemin autorisé, et Séoul a suspendu les voyages.
La station du mont Kumgang était autrefois l'un des deux plus grands projets intercoréens, avec le complexe industriel de Kaesong, aujourd'hui fermé, où des entreprises du Sud employaient des travailleurs nord-coréens tout en payant Pyongyang pour leurs services.
En 2016, Séoul s'était retiré du projet - lancé à la suite d'un sommet intercoréen en 2000 - en réponse à un essai nucléaire et à des tirs de missiles par le Nord, estimant que les bénéfices de Kaesong contribuaient à financer les provocations.
En 2020, le Nord a fait exploser un bureau de liaison avec le Sud de son côté de la frontière, financé par Séoul, affirmant qu'il n'était pas intéressé par les discussions.
Après des années de fermeture de ses frontières, à cause de la pandémie de coronavirus, le Nord pourrait profiter de la reprise de son activité touristique, un moyen de générer de l'argent liquide, ce qui pourrait cependant désormais violer les sanctions internationales imposées à Pyongyang en raison de ses programmes d'armement nucléaire et balistique.
Alors que Pyongyang se rapproche de Moscou, visé aussi par une série de sanctions internationales en raison de la guerre en Ukraine, le site internet NK News, basé à Séoul, a rapporté que des touristes russes devraient se rendre au Nord ce mois-ci.