-
Un garçon retrouvé vivant après cinq jours dans un parc truffé de lions
-
Le village de Jimmy Carter, "Carterpuri", entre nostalgie et tristesse
-
Une étude ravive le débat houleux sur l'ajout de fluor dans l'eau courante
-
Dubaï parmi les 10 meilleures villes au monde pour la deuxième année consécutive
-
Garzon, petit village d'Uruguay apparu sur la carte de l'art international
La Chine s'attend à connaître des niveaux de pollution record plus tôt que prévu. "Etant donné que le modèle de développement économique de la Chine a été différent de celui des pays développés, la Chine devrait battre les records de pollution et voir une nette amélioration lorsque le revenu par habitant avoisinera les 3.000 dollars", a estimé M. Lijun. Pour la première fois, la Chine a intégré des sources agricoles dans ses études sur la pollution. "C'est énorme", s'est félicité Déborah Seligsohn, précisant que "nombre des défis auxquels la Chine fait face en terme de qualité de l'eau viennent de la pollution biologique davantage que des pesticides". Le recensement aura duré deux ans et mobilisé plus de 570.000 employés. Ce tableau assez détaillé de qui pollue et où donne à la Chine une tête d'avance en la matière sur les autres pays en développement. L'étude a été diffusée uniquement auprès du gouvernement et des ministères concernés. "Nous exhortons le gouvernement à créer immédiatement une plate-forme solide par laquelle le public pourra accéder facilement à un grand nombre de données sur la pollution", a lancé Sze Pang Cheung, directrice de mission pour l'organisation Greenpeace en Chine. La publication de l'étude pourrait permettre au public chinois de surveiller les plus gros pollueurs du pays et les endroits les plus pollués, a estimé Yu Jie, directeur des programmes au sein de l'organisation The Climate Group en Chine. Les citoyens chinois s'intéressent de plus en plus aux questions environnementales. Des manifestations avaient été organisées récemment pour protester contre des projets d'incinérateur dans le sud du pays.