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Le dimanche dernier, la Chine a accordé à l’entreprise de la fille du président son accord final pour ses 13 marques déposées au cours des trois derniers mois, selon les registres de l’Office de commerce.
Au cours de cette même période, le gouvernement chinois a donné à l’entreprise d’Ivanka Trump son accord provisoire sur huit autres marques, qui seront finalisées si elles ne font l’objet d’aucune contestation durant la période de consultation de trois mois.
Dans leur ensemble, ces marques vont lui permettre de commercialiser un nombre illimité de produits en Chine partant de couverture pour bébé, de cercueil et d’autres produits incluant parfums, maquillage, miroirs, meubles, livres, chocolat et miel.
Ivanka Trump avait renoncé à diriger son entreprise et a confié ses avoirs à une fiduciaire familiale au bénéfice de ses proches ; toutefois elle continue toujours de tirer profit de ces entreprises.
Au fait, d’autres approbations sont en court. Selon le bureau de registre en ligne du commerce chinois, l’entreprise d’Ivanka avait souscrit plusieurs marques déposées, dont 17 au 28 mars 2017, c’est-à-dire un jour avant sa prise de fonction à la Maison Blanche comme conseillère de son père.
Ces registres ont montré, lundi dernier, qu’au moins 25 des marques Ivanka sont en attente d’examen, 36 marques sont actives et 8 ont eu une approbation provisoire, selon le quotidien américain Politico.
Dans un email envoyé, lundi dernier, Noah Bookbinder, directeur exécutif de Citoyens pour la responsabilité et l’éthique à Washington, a écrit : «Le refus d’Ivanka de se désengager de ses affaires est troublant puisque ses marques continuent leur expansion dans divers pays étrangers».
Il renchérit : «Ceci laisse place à plusieurs interrogations reliées à la corruption, puisque ceci incite à penser à la possibilité qu’elle bénéficie financièrement de par sa position comme conseillère de son père ainsi que de son statut de président des Etats-Unis ou bien elle peut être influencée dans ses pratiques politiques par le traitement qu’accordent certains pays à son business».
Comme Ivanka et son père ont bâti la grande partie de leurs labels internationaux par le biais de contrats de licence, ils ont continué à commercialiser leurs marques dans des dizaines de pays. Ces marques mondiales ont attiré l’attention de plusieurs avocats spécialisés en éthique car elles sont certifiées par plusieurs gouvernements étrangers et génèrent des gains énormes.
Ainsi, selon un article du Global Times, quotidien anglophone et organe du gouvernement chinois, soixante avocats ont écrit une lettre demandant une investigation sur des liens présumés entre ZTE, le grand géant des télécommunications chinoises, et l’Organisation Trump. Au fait, les sanctions apposées à ZTE ont été allégées durant la même période où les marques déposées d’Ivanka ont été certifiées par le gouvernement chinois.
Dans un édito du même quotidien chinois, l’auteur justifie la décision de son pays comme suit « Si la Chine avait refusé de certifier les marques d’Ivanka, on aurait certainement dit que Pékin met la pression sur l’administration Trump, et maintenant qu’on les a certifiées, on présume que la Chine l’a fait pour ses propres intérêts. Peu importe ce que la Chine décide, elle sera toujours blâmée ».