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Cette décision a été prise par le Bureau de la Chambre des conseillers suite à une rencontre entre Mohamed Fadili, premier adjoint du président et Noubir Amaoui, secrétaire général de la CDT.La question du retour de la Confédération à cette instance législative, sera examinée au cours de la réunion du Conseil national de la CDT qui se tiendra dimanche prochain.
Des sources bien informées ont indiqué qu’une telle décision devrait passer par la procédure normale, à savoir l’information de la présidence de la deuxième Chambre et la saisine par lettre du Conseil constitutionnel. Aucune de ces démarches n’a été entreprise jusqu’à présent.
Commentant cette décision, un membre du Bureau de la Chambre a souligné qu’à défaut d’une lettre de démission personnelle conformément à la procédure prévue par l’article 44 du règlement intérieur de ladite Chambre, le président de celle-ci doit officiellement informer de toute démission d’un conseiller par lettre individuelle. La démission ne peut être considérée comme définitive qu’après publication au Bulletin Officiel dans un délai de huit jours francs après son dépôt. De ce fait, faire bénéficier les quatre députés de leurs émoluments est une décision juste.
Mais le fait de continuer de bénéficier de plusieurs avantages pour des responsabilités qu’ils ont refusé d’assumer et des documents diplomatiques va à l’encontre des principes mêmes de ce syndicat qui a pourtant toujours dénoncé la dilapidation des deniers publics.
A souligner que neuf députés de la Confédération démocratique du travail (CDT) ont démissionné le 19 avril dernier de la Chambre des conseillers. Mais à l’ouverture de la session parlementaire d’octobre, cinq d’entre eux ont repris leur siège, contrecarrant ainsi la position de leur centrale syndicale. Il s’agit d’Abdelmamek Afriat, Abderrahim Erramah, Mustapha Achab, Mohamed Daaidaa et Mohamed Lachguer.
Après que le Bureau exécutif de la CDT a décidé d’expulser Abdelmalek Afriat, Abderrahim Erramah, Mustapha Achab, Mohamed Daaidaa et Mohamed Lachguer, et d’interdire au Syndicat national des Finances de tenir son congrès national au centre culturel de Sidi Belyout, une autre décision vient d’être prise concernant les quatre conseillers élus au nom de la Centrale syndicale de Noubir Amaoui et qui ont préféré y rester.