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La circulation sur cette route, fermée temporairement à plusieurs reprises ces derniers mois en raison des attaques des islamistes proches des talibans et d’Al-Qaïda, a été interrompue pour un jour, le temps de réparer le pont, a précisé à l’AFP Rahat Gul, un responsable de l’administration locale.
“La circulation sera rétablie demain”, a-t-il précisé, ajoutant que des centaines de camions étaient bloqués de part et d’autre de l’édifice, long de 100 m, sans pouvoir dire si certains de ces camions transportaient des biens pour les troupes étrangères en Afghanistan.
“Nous avons envoyé des équipes pour réparer le pont et rétablir la circulation”, a confirmé Tariq Hayat, un autre responsable de l’administration du district de Khyber.
La plupart des équipements et vivres destinés aux soldats de l’Otan et à la force internationale emmenée par les Etats-Unis en Afghanistan sont acheminés par la passe de Khyber. Mais des centaines de camions acheminent également chaque jour des marchandises destinées au marché afghan.
La route de la passe de Khyber a été fermée à plusieurs reprises ces derniers mois, à la suite d’attaques des talibans ou d’opérations de l’armée.
Depuis l’été, les talibans pakistanais, alliés à leurs pairs afghans et Al-Qaïda, ont multiplié les attaques audacieuses visant les dépôts de l’Otan et les convois dans la passe de Khyber, poussant l’Otan et les Etats-Unis à conclure des accords pour l’acheminement de leur logistique par le nord de l’Afghanistan, via certains pays d’Asie centrale.
Par ailleurs, le Pakistan a assuré hier avoir mis tout en œuvre pour retrouver le haut fonctionnaire américain de l’ONU enlevé la veille, non loin des bastions des talibans et d’Al-Qaïda.
La police a annoncé hier qu’elle interrogeait plusieurs «suspects». Sans piste précise, les enquêteurs ont arrêté des personnes dans tous les milieux susceptibles de se livrer aux kidnappings, a précisé à l’AFP une source très proche de l’enquête.
En l’absence de revendication, «nous ne savons toujours pas si l’enlèvement a été perpétré par une bande criminelle ou par des insurgés talibans», a confirmé un haut responsable policier.
Le Baloutchistan est une région frontalière avec l’Afghanistan où les talibans afghans, mais aussi des combattants d’Al-Qaïda, sont très présents. La province est également en proie depuis cinq ans à une rébellion séparatiste de faible intensité, menée par des tribus de l’ethnie baloutche.
Les enlèvements contre rançon par des bandes criminelles —mais aussi par les talibans— font florès au Pakistan et en Afghanistan ces derniers temps.
Les ambassades, l’ONU et les ONG avaient averti depuis quelques mois leurs ressortissants de risques d’enlèvements dans les zones frontalières.