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Le président de la Coalition nationale syrienne (CNS) a dit avoir reçu de Sergeï Lavrov «une invitation claire» à se rendre en Russie, qui était jusqu’alors avec l’Iran le soutien le plus solide du président syrien Bachar Al Assad.
«La Russie a sa vision des choses mais nous accueillons avec satisfaction l’idée de négociations en vue de soulager la crise et il y a beaucoup de choses dont nous devons discuter», a dit Moaz Al Khatib à l’issue de la rencontre tenue en marge de la conférence de Munich sur la sécurité.
Moscou et Pékin, qui disposent d’un droit de veto au Conseil de sécurité de l’Onu, ont bloqué à trois reprises un projet de résolution condamnant la répression menée par le régime syrien de Bachar Al Assad.
Après une rencontre de 45 minutes avec le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi, le chef de l’opposition syrienne a déclaré à Reuters : «Nous sommes d’accord sur le fait qu’il faut trouver une solution pour mettre un terme à la souffrance du peuple syrien».
Il avait déclaré auparavant que son objectif était de «discuter des moyens de changer de régime en faisant le moins possible couler le sang et perdre des vies humaines».
Ni le peuple syrien ni les pays de la région n’ont été capables de trouver une issue au conflit, a souligné Lakhdar Brahimi, jugeant que c’était à la communauté internationale dans son ensemble et aux membres du Conseil de sécurité de surmonter leurs divergences sur le dossier. «Vous êtes le dernier espoir. Faites votre travail», a déclaré l’émissaire.
Les opposants syriens espéraient que la «souplesse» dont Moaz Al Khatib a fait preuve selon eux en n’exigeant pas formellement le départ de Bachar Al Assad serait récompensé par une réunion avec Joe Biden et Sergueï Lavrov.