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Pour Moukhtar Rachidi du Groupe socialiste, ces deux projets de loi sont de nature à porter atteinte au principe même de la libre administration des conseils dans la mesure où les gouverneurs et walis sont présents en force au niveau du contrôle a priori. Le Groupe ne peut accepter cette situation, alors que nombre de ses amendements qui revêtent une importance particulière concernant le renforcement de l’institution de la présidence n’ont pas été cautionnés pas le gouvernement, a-t-il poursuivi.
Le gouvernement, a fait savoir le député socialiste, continue de faire montre de son incapacité, notamment à travers la perte considérable de temps politique à préparer les prochaines échéances électorales et à mettre en œuvre les dispositions de la Constitution. Au lieu donc d’accorder plus d’intérêt aux amendements présentés par les partis de l’opposition et de tirer profit du saut qualitatif démocratique entamé par la Constitution, le gouvernement a attendu le temps mort pour mettre dans le pipe législatif un certain nombre de lois.
Moukhtar Rachidi a tenu à souligner que le gouvernement n’a pas saisi pleinement les dispositions de la Constitution et la teneur du discours Royal concernant ces élections et s’est montré dans l’incapacité de préparer efficacement les prochaines échéances électorales.
Pour sa part, et au nom du Groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme, Jamal Eddine Bouzidi a considéré que le projet de loi organique relatif aux préfectures et provinces constitue le maillon faible des projets de loi organiques relatifs aux collectivités territoriales. Et pour cause, les conseils des préfectures et des provinces ne traduisent point dans la réalité le principe de la représentativité démocratique stipulé par la Constitution.
Du côté du PAM, Fouad Al Ammari n’a pas manqué lui non plus d’exprimer son inquiétude du fait que le gouvernement n’a pas pris en considération les amendements constructifs de l’opposition, et a saisi cette occasion pour appeler l’Exécutif à trouver un consensus à ce propos.