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Dans le cadre d'un grave accident de la route, les gens légèrement obèses risquent à 21% de plus de mourir. Quant aux obèses déclarés, ce risque s'élève à 56%, indique une étude publiée par l'American Journal of Emergency Medicine. L'explication de ce phénomène se trouve dans le fait que la masse corporelle des obèses est, par définition, beaucoup plus importante que celle des autres personnes. Or les crash-tests effectués dans les usines automobiles et les différents systèmes de sécurité sont étudiés pour des personnes de taille et de poids classiques. Cela s'avère donc insuffisant pour protéger les personnes en surpoids. L'auteur de l'étude préconise un certain nombre d'aménagements aux constructeurs américains, la population vivant outre-Atlantique étant particulièrement touchée par l'obésité (un tiers des Américains). Ainsi, pour sauver quelques vies, il suffirait de fabriquer, par exemple, des sièges plus larges et de préconiser aux personnes concernées de s'acheter des voitures plus grandes qui disposeraient de davantage d'espace entre les sièges et la colonne de direction. Autre recommandation cette fois directement orientée vers les fabricants : effectuer des crash-test avec des mannequins obèses. D'autant que le taux d'obésité continue de progresser et il devient à l'heure actuelle indispensable que les constructeurs prennent en compte ce phénomène.