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A défaut d’une bonne volonté de la part du gouvernement pour poursuivre les rounds du dialogue social et honorer ses engagements, les 3 centrales ont publié hier un communiqué conjoint dans lequel elles ont décidé de saisir par correspondance le premier ministre, Abbas El Fassi, tout en sollicitant une réunion dans les brefs délais pour sauver ce processus, combien important pour la classe ouvrière.
Dans ledit communiqué, les 3 centrales syndicales qui travaillent en parfaite coordination et concertation, estiment que c’est la dernière chance devant le gouvernement pour sauver ce round, et parvenir à des solutions équitables et acceptables concernant tous les points inscrits à l’ordre du jour.
D’un autre côté, tout en informant l’opinion publique et la classe ouvrière de ces mauvais développements, lesdits syndicats mettent en garde contre les répercussions de toute tentative du gouvernement de ne pas prendre au sérieux ce dialogue.
Concernant le secteur privé, les 3 centrales ont enregistré la suspension, sans préavis et sans raison, de la commission chargée de gérer ce dossier dans le cadre du dialogue social.
Pour Abdelaziz Ioui, membre du bureau central de la FDT et qui participe aux négociations, « la situation actuelle démontre l’incapacité du gouvernement et des commissions chargées de mener à bien ce processus. Le gouvernement est appelé à montrer sa bonne volonté, et ce à travers la présentation de propositions concrètes et non pas d’intention ».
« Alors que les représentants des 3 centrales s’attendaient à ce que la réunion de jeudi constitue un nouvel élan pour la reprise du dialogue, le gouvernement est revenu sur plusieurs de ses engagements pris en avril dernier notamment l’indemnité bénéficiant aux fonctionnaires travaillant dans des zones éloignées et difficiles dans le milieu rural dans les secteurs de l’enseignement, la santé et la justice, nous a déclaré Mohamed Dahmani, membre du bureau central de la FDT. Et d’ajouter que : « Trois mois après le dernier round, le gouvernement nous a présenté ses propositions que nous avons refusées, à propos de certaines revendications formulées précédemment par les centrales syndicales ce qui constitue en soi une perte de temps ».
A rappeler qu’à l’issue de la session du Conseil national tenue samedi 27 juin, la FDT avait exprimé son inquiétude quant à la situation peu enviable du dialogue social vidé de son essence, un moyen pour trouver les solutions et satisfaire les revendications de la classe ouvrière.
Dans son communiqué, le conseil national a appelé également le gouvernement à la mise en application de ses engagements formulés au cours des séances du dialogue social notamment l’augmentation des salaires, la promotion exceptionnelle, etc.