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![L'intelligence ou les intelligences? L'intelligence ou les intelligences?](https://www.libe.ma/photo/art/default/4765618-7124522.jpg?v=1348838241)
A l’occasion de la rentrée scolaire, on entend souvent dire aux gamins qu’ils devraient être intelligents à l’école, et que si leurs résultats étaient médiocres, les parents l’attribueraient au manque d’intelligence. Or que signifie cela? Qu’est-ce que l’intelligence? Est-elle innée ou acquise?
La scolarité des enfants est très compliquée. Elle dépend de plusieurs facteurs ; la médiocrité de certains élèves a d’autres explications, en dépit de leur intelligence remarquable. Par exemple, un élève démotivé par ses difficultés perçoit moins ce qu’on lui enseigne. Tandis que d’autres, parfois malmenés et mitraillés par des propos malveillants, de leurs professeurs et parents, souffrent d’une carence au niveau des opérations mentales : associations de faits, raisonnement et déduction, etc.
De ce fait, ils s’adaptent difficilement avec de nouvelles méthodes d’apprentissage. L’absence de ces compétences n’a aucun rapport avec l’aptitude physique. Cette insuffisance constitue une défaillance, si grave, une déficience mentale.
Dans ce dernier cas, il s’agit de la débilité mentale, phénomène étudié par Alfred Binet, psychologue français, un des premiers chercheurs sur la mesure de l’intelligence au début du siècle dernier. Selon lui, un enfant débile est en retard intellectuel par rapport à son âge. C’est en comparant les performances intellectuelles des enfants, qu’il a tenté de comprendre en quoi consiste l'intelligence. D’où l’apparition du fameux Q.I.
Sachant que les premières recherches ont essayé de différencier le débile de l’idiot et de l’imbécile. Toutefois, les dernières études sur le sujet ont complètement changé notre vision.
En 1983, Howard Gardner, professeur à l’Université d’Harvard, a développé une théorie selon laquelle il y a plusieurs intelligences. Il a observé que certains artistes ont des capacités extraordinaires. Il en a déduit qu’il existe d’autres formes d’intelligence.
Dans son interview avec le magazine L’EXPRESS en 1997, il les définit comme suit : la théorie de Gardner a bouleversé notre ancienne conception de l’intelligence. Ainsi elle s’est imposée comme choix pédagogique pour les nouveaux curriculums éducatifs.
Actuellement, dans les pays développés, on a recours à diversifier la présentation des contenus à enseigner et à les reformuler en fonction des capacités des élèves. Après cette découverte de Gardner, les études scientifiques ont prouvé que le code génétique contient des gènes qui pourraient nous préparer à devenir intelligent.
Néanmoins, l’environnement socioculturel a un impact très important. Ainsi, pour avoir un enfant surdoué, il ne suffit pas de lui transmettre les gènes de l’intelligence, mais de les développer aussi par une bonne éducation dans un milieu correct et propice. Innée ou acquise?
Aussi est-il difficile de déterminer précisément les limites entre les deux. De ces découvertes, on en déduit que le concept est vaste et complexe. Ainsi, on ne peut pas le définir laconiquement ; a fortiori avoir une seule signification. Gardner a déclaré dans une interview accordée au magazine scientifique «La recherche» : «Ceci dit, nos enfants méritent du respect et de l’estime aussi».
La scolarité des enfants est très compliquée. Elle dépend de plusieurs facteurs ; la médiocrité de certains élèves a d’autres explications, en dépit de leur intelligence remarquable. Par exemple, un élève démotivé par ses difficultés perçoit moins ce qu’on lui enseigne. Tandis que d’autres, parfois malmenés et mitraillés par des propos malveillants, de leurs professeurs et parents, souffrent d’une carence au niveau des opérations mentales : associations de faits, raisonnement et déduction, etc.
De ce fait, ils s’adaptent difficilement avec de nouvelles méthodes d’apprentissage. L’absence de ces compétences n’a aucun rapport avec l’aptitude physique. Cette insuffisance constitue une défaillance, si grave, une déficience mentale.
Dans ce dernier cas, il s’agit de la débilité mentale, phénomène étudié par Alfred Binet, psychologue français, un des premiers chercheurs sur la mesure de l’intelligence au début du siècle dernier. Selon lui, un enfant débile est en retard intellectuel par rapport à son âge. C’est en comparant les performances intellectuelles des enfants, qu’il a tenté de comprendre en quoi consiste l'intelligence. D’où l’apparition du fameux Q.I.
Sachant que les premières recherches ont essayé de différencier le débile de l’idiot et de l’imbécile. Toutefois, les dernières études sur le sujet ont complètement changé notre vision.
En 1983, Howard Gardner, professeur à l’Université d’Harvard, a développé une théorie selon laquelle il y a plusieurs intelligences. Il a observé que certains artistes ont des capacités extraordinaires. Il en a déduit qu’il existe d’autres formes d’intelligence.
Dans son interview avec le magazine L’EXPRESS en 1997, il les définit comme suit : la théorie de Gardner a bouleversé notre ancienne conception de l’intelligence. Ainsi elle s’est imposée comme choix pédagogique pour les nouveaux curriculums éducatifs.
Actuellement, dans les pays développés, on a recours à diversifier la présentation des contenus à enseigner et à les reformuler en fonction des capacités des élèves. Après cette découverte de Gardner, les études scientifiques ont prouvé que le code génétique contient des gènes qui pourraient nous préparer à devenir intelligent.
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Aussi est-il difficile de déterminer précisément les limites entre les deux. De ces découvertes, on en déduit que le concept est vaste et complexe. Ainsi, on ne peut pas le définir laconiquement ; a fortiori avoir une seule signification. Gardner a déclaré dans une interview accordée au magazine scientifique «La recherche» : «Ceci dit, nos enfants méritent du respect et de l’estime aussi».