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Forte mobilisation pour la vaccination des élèves contre la rougeole
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Saisie à Marrakech de 6.934 comprimés psychotropes, quatre individus interpellés
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Campagne de sensibilisation à la vaccination contre la rougeole à Casablanca
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Un professeur marocain d'intelligence artificielle distingué à l’Université de New York
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Trois individus interpellés à Nador pour trafic présumé de drogue et de psychotropes
En dépit des données statistiques de l’Intérieur annonçant une amélioration de la situation sécuritaire dans plusieurs villes, des efforts fournis pour établir, un tant soi peu, la sécurité dans nombre de cités et des succès enregistrés dans bien des cas, force est de constater que la sécurité des biens et des citoyens et la prévention de la délinquance demeurent des sujets de préoccupation pour de nombreux Marocains.
En effet, quand bien même les services de police réussiraient à démanteler certains réseaux criminels, identifier les auteurs de crimes dans des temps raisonnables, récupérer les sommes et des objets volés, interpeller des personnes impliquées et traduire les mis en cause en justice, le sentiment d’insécurité prévaut toujours chez les citoyens.
Il faut dire que l’actualité du moment contribue largement à renforcer ce sentiment d’insécurité.
Pas une semaine, en effet, ne passe sans que l’on apprenne qu’une personne a été agressée ou menacée à l'arme blanche, qu’un commerçant s’est vu dérober des objets ou une somme d’argent, qu’un individu a été tué, qu’une femme a été violentée. A Casablanca, Tanger, Rabat, Fès, Marrakech, Oujda comme dans bien d’autres villes, usurpation d'identité, détournement de mineurs, escroquerie, homicide, vol à l’arrachée, agression ou encore extorsion se bousculent dans les rubriques des faits divers des principaux journaux nationaux. Ce qui accentue la peur et la criante d’être un jour victime d’un de ces actes.
Mais au-delà des actes criminels auxquels les habitants semblent être habitués, ce sont surtout les récentes actions criminelles qui ont quelque peu semé le doute parmi les populations quant à la sécurité à laquelle elles ont toujours appelé de leurs vœux.
Pas plus tard que récemment, les services de la police judiciaire de Tanger annonçaient une tentative de braquage d'un convoyeur de fonds d’une société de sécurité privée devant une agence bancaire au quartier Moulay Rachid. Des sources locales ont indiqué que cette opération on ne peut plus spectaculaire a été menée par des hommes cagoulés qui n’ont pas hésité à tirer des coups de feu sur le véhicule.
Loin de la capitale du Détroit, on apprenait qu’une autre attaque d’une voiture de transport d’aliments et le vol d'une somme d'argent avoisinant les 2,5 millions de dirhams avait eu lieu à Sidi Bernoussi à Casablanca.
Il y a quelques jours, un homme a donné la mort à son neveu et blessé grièvement trois autres personnes avec un fusil de chasse dans la province de Moulay Yaacoub à Fès. Un différend familial autour de l'héritage serait la cause de cet acte.
Dans la même semaine, un ressortissant français a trouvé la mort à El Jadida. Les investigations menées par les services de la Sûreté nationale, appuyées par des expertises techniques, conduiront à l’arrestation de trois ressortissants subsahariens soupçonnés d’être impliqués dans l’assassinat de ce dernier.
Au tout début du mois, un communiqué de la DGSN nous apprenait avec stupéfaction qu’une fille souffrant de handicap mental a été victime d’une tentative de viol à Agadir
Le mis en cause, ouvrier journalier dans le bâtiment, aurait même tenté d’abuser sexuellement d’une fillette de 9 ans, ajoutait la même source.
« Le mis en cause a été arrêté et placé en garde à vue à la disposition de l'enquête qui se poursuit sous la supervision du parquet général compétent ». Tel est en réalité le seul réconfort pour les habitants qui espèrent que la police poursuivra ses efforts afin d’assurer la sécurité de ces derniers et de leurs biens.
Il est à souligner qu’à côté de tous ces crimes, émerge un phénomène relativement nouveau qui interpelle non pas les citoyens mais plutôt les agents de la sécurité. Il s’agit de la dénonciation de crimes fictifs, un phénomène en vogue. Récemment, la Police judiciaire (PJ) de Ksar El Kebir a interpellé deux personnes pour avoir dénoncé des crimes fictifs.