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En effet, selon des médias mauritaniens, plusieurs groupes de Sahraouis ont réussi à franchir les murs de sable érigés par les forces algériennes autour des camps de Tindouf pour se retrouver à Zouerate, ville mauritanienne la plus proche des camps d’où ils se sont embarqués à bord du train minéralier à destination de Nouadhibou où se trouvent les bureaux du consulat marocain. Après s’être présentés au consulat, les évadés attendent une réponse du consul qui attend, à son tour, le feu vert de Rabat pour permettre à ce grand nombre de Sahraouis de regagner la mère patrie. Selon nos sources, dans un climat caractérisé par les nombreuses opérations terroristes menées çà et là, ces dernières semaines, les représentants des autorités et services sécuritaires marocains sont à pied d’œuvre faisant avancer les enquêtes d’identification susceptibles de faciliter l’opération de ralliements des Sahraouis tout en évitant des infiltrations de groupes terroristes qui n’ont de cesse de menacer la sécurité au Maroc.
A noter que c’est la première fois qu’un tel nombre de Sahraouis fuient les camps de Tindouf dans une tentative de rejoindre le pays. Selon des informations de Nouadhibou où se trouvent les dizaines de Sahraouis en situation d’attente, ces derniers vivraient dans des conditions lamentables depuis qu’ils ont réussi à fuir les camps de Tindouf. Les informations prévoient l’arrivée à Nouadhibou d’un plus grand nombre d’entre eux. Malgré la crainte de représailles des bourreaux du Polisario, les candidats à l’évasion restent très discrets sur leurs intentions de départ. Des sources font état de l’arrivée de centaines de nouveaux candidats au ralliement, déçus par quarante années de séquestration et ne voyant pas d’issue sont disposés à regagner la mère patrie et à vivre aux côtés de leurs parents et cousins sous l’autonomie proposée par le Maroc. Des acteurs de la société civile de Laâyoune, Boujdour et Dakhla se préparent à accueillir ces groupes de ralliés qui entreront au pays à partir du pont frontalier Gargarate.