-
Racisme structurel et institutionnel: Une discrimination silencieuse mais omniprésente que subissent les Marocains et autres groupes racialisés en Europe
-
Amina Bouayach : Le Maroc, un acteur majeur dans le domaine des droits de l’Homme au niveau continental
-
El Hassan Daki : Les droits de l’Homme et la prévention de la torture, une priorité première de la politique pénale
-
Une délégation de Sénateurs américains reçue par le ministre délégué chargé de l’Administration de la défense nationale et par le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR
-
Nasser Bourita s’entretient avec une délégation sud-africaine de l'ANC et des Sénateurs américains
Qu'il s'agisse des discussions de décembre 2018 au Palais des Nations à Genève ou de mars dernier dans la banlieue de la ville suisse, avec la participation des délégations du Maroc, de l'Algérie, du Polisario et de la Mauritanie, le Royaume a réitéré sans ambages sa forte volonté d'oeuvrer pour parvenir à une solution novatrice, efficace et impérativement conforme aux paramètres fixés par le Conseil de sécurité dans le 2ème paragraphe de sa résolution 2440, notamment le réalisme, le pragmatisme, la durabilité et le compromis.
Ainsi, le Maroc, fort de la justesse de sa cause nationale, de la légitimité de sa position et de l'accueil favorable suscité par l'initiative d'autonomie, s'est rendu à Genève avec le seul objectif de contribuer à la relance du processus onusien dans le respect de ces paramètres qui définissent les contours de la solution politique et excluent définitivement tout débat autour de l'autodétermination ou le référendum.
Ceci dit, l’Algérie et le Polisario ont été appelés à se départir définitivement de leur rhétorique figée et dépassée par les paramètres tels que définis par le Conseil de sécurité, après l’échec et l’enterrement de tous les plans antérieurs.
Ils devront désormais démontrer à la communauté internationale et au Conseil de sécurité leur volonté politique réelle d’aller vers une solution politique et saisir l’opportunité de cette dynamique vertueuse pour s’impliquer de bonne foi dans les discussions de la solution politique.
Il va sans dire que l’Initiative marocaine d’autonomie demeure la solution politique réaliste et réalisable qui correspond parfaitement aux paramètres définis par le Conseil de sécurité.
Il y a lieu de rappeler, dans ce contexte, que toutes les résolutions adoptées depuis 2007 ont mis en exergue la prééminence du plan marocain d’autonomie au Sahara, en affirmant qu’il a le mérite de transcender les positions traditionnelles et répond aux normes internationales en matière de délégation d’autorité aux populations locales.
Le plan marocain d’autonomie est ainsi cité comme une démarche constructive, viable et nécessaire à la résolution de la question du Sahara.
Animé par une réelle volonté de parvenir à une solution définitive, le Royaume n'a eu de cesse d'appeler les autres parties à saisir l'opportunité historique offerte par l'initiative d'autonomie, à assimiler son contenu et à appréhender ses dimensions prospectives et les retombées bénéfiques du règlement du conflit autour du Sahara sur la dynamisation de l'Union du Maghreb, le rapprochement entre ses peuples et le développement économique de la région dans son ensemble.
Pour le Maroc, l’élan et l’atmosphère des réunions de Genève I et II ne sont pas suffisants pour entretenir indéfiniment cette dynamique. Seul un engagement sincère et fort des autres parties permettra de marquer une rupture définitive avec les positions rigides, dogmatiques et dépassées allant à l’encontre du réalisme, du pragmatisme et du compromis.
Aux yeux de la communauté internationale, la concrétisation d’une telle solution politique à ce différend factice et le renforcement de la coopération entre les Etats du Maghreb contribueraient à la stabilité et à la sécurité, induisant à son tour la création d’emplois, de la croissance et d’opportunités pour l’ensemble des peuples y compris de la région du Sahel.
Les discussions de Genève ont permis à ce propos de dégager une convergence de vue sur la question de l’intégration régionale, le coût du non Maghreb et les défis et opportunités de la coopération régionale pour les cinq pays du Maghreb.
Elles se sont distinguées en outre par la participation active des élus des provinces du Sud du Royaume aux débats, confirmant ainsi leur statut de porte-voix de la population sahraouie, forts en cela de leur légitimité électorale et sociale qui les qualifient pour être les véritables représentants des Sahraouis.
Ils ont à cet égard apporté des contributions substantielles aux discussions sur l’essor socio-économique de la région, la participation démocratique de la population dans la gestion de ses affaires locales, le climat de liberté qui prévaut au Sahara marocain et les efforts de pleine intégration des personnes ayant choisi de retourner à la mère patrie, le Maroc, pour vivre dans la dignité et contribuer au développement de leur région.