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En s’attendant à une baisse de 0,29% de la consommation en 2013, suivie d’une autre de l’ordre de 0,92% en 2014, en compagnie d’une baisse de 0,26% de l’investissement et de 0,91% en 2014, le HCP tire la sonnette d’alarme sur le sort de la demande effective pour le reste de l’année, et de l’exercice 2014 pour bientôt.
Déjà, en net ralentissement au cours des premiers mois de cette année, la demande intérieure, qui constitue le principal moteur de croissance au Maroc, vient de prendre un autre coup qui risquerait d’influencer négativement la croissance déjà en berne. Outre la demande intérieure, l’indexation ne va pas passer sans effets sur l’emploi, les exportations et les importations. En ce qui concerne l’emploi, le HCP prévoit qu’il connaîtrait des pertes évaluées à 4.810 postes en 2013 et à 15.790 en 2014.
Sur le plan des échanges, le département de M. Lahlimi explique que la baisse de la demande intérieure se traduirait par un recul des importations en volume de l’ordre de 0,34% en 2013 et de 1,13% en 2014. Les exportations, de leur côté, connaîtraient sous l’effet de la hausse des prix intérieurs une baisse de moindre ampleur, d’environ 0,11% en 2013 et de 0,40% en 2014.
Les équipes du HCP en charge d’élaborer cette note, ont, en revanche, souligné qu’à cet effet les soldes commercial et budgétaire connaîtraient une amélioration. Le solde commercial serait en amélioration de 0,11 point en pourcentage du PIB en 2013 et de 0,38 en 2014. Celui relatif au budget enregistrerait une amélioration de 0,18 point en pourcentage du PIB en 2013 et de 0,58 en 2014.
Loin de l’analyse macroéconomique, le HCP précise, que sur le plan micro le pouvoir d’achat des ménages serait aussi de mise dans cette foulée de dégradation. Ainsi il envisage qu’il serait en baisse de 0,26% en 2013 et de 0,84 en 2014.
Il s’avère clairement que le gouvernement, en perte d’autonomie de décision face aux organismes financiers internationaux, a donné la primauté à l’amélioration des soldes budgétaire et commercial au détriment de la croissance de l’économie nationale et des intérêts de la population. Et ce, contrairement à ce qu’a affirmé son porte-parole comme quoi «l’adoption du système d’indexation des prix des carburants est une décision dictée par l’intérêt national».