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Les chercheurs sont depuis longtemps partagés entre diverses hypothèses en ce qui concerne la disparition des dinosaures. Les deux théories les plus répandues sont celles des "supervolcans" indiens et celle de la collision d'un astéroïde avec la Terre.
Les scientifiques ont infirmé l'hypothèse des volcans, pourtant sources de violentes éruptions à la surface de la Terre pendant plus d'un million d'années. En effet, ces éruptions auraient refroidi l'atmosphère et entraîné des pluies acides sur toute la Terre, mais dans ce cas, les dinosaures se seraient éteints lentement. Or, les scientifiques ont montré que l'extinction des dinosaures avait été très rapide, en l'occurrence quelques jours ou quelques semaines tout au plus.
L'hypothèse de l'astéroïde est donc beaucoup plus probable. Le choc subi par la planète lors de la collision aurait été aussi puissant qu'un milliard de bombes atomiques comme celle d'Hiroshima, d'après les déclarations des chercheurs dans la revue Science. L'impact aurait dispersé des tonnes de poussière dans l'atmosphère, provoqué des tremblements de terre de plus de 10 sur l'échelle de Richter, entraîné des feux de forêts dévastateurs et des tsunamis, puis la poussière aurait complètement couvert le ciel, empêchant le soleil de réchauffer toute forme de vie, et provoquant l'anéantissement de la moitié des espèces vivant sur Terre.
Les scientifiques ont passé en revue 20 ans de recherche sur la cause de la disparition des dinosaures, qui a également engendré celle des ptérosaures et d'une grande partie des reptiles en général, au profit des mammifères, qui deviendront l'espèce dominante par la suite.
Une autre preuve confirmant cette hypothèse est la présence d'une couche d'iridium vieille de 65 millions d'années dans toutes les roches terrestres. Or, ce métal lourd est très rare à la surface de la planète bleue et est bien souvent le signe du passage d'un astéroïde.