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Intervenant à l'ouverture de cette rencontre, placée sous le thème "L'avortement entre les dispositions juridiques et les contraintes de la réalité", le doyen de la Faculté de Salé, Khalid Hams, a d'emblée souligné que l'avortement clandestin a fait l'objet dernièrement de débats intenses entre ceux qui soutiennent cette pratique et d'autres qui sont contre.
Le président de l'Association marocaine de lutte contre l'avortement clandestin (AMLAC), Chafik Chraïbi, a pour sa part affirmé que nombre de femmes et de jeunes filles se trouvent dans l'obligation de recourir à une interruption volontaire de grossesse, a rapporté la MAP. Et de noter que celles-ci font face à une réalité amère due, d'une part, à leur situation sociale, sanitaire et économique, et d'autre part aux contraintes juridiques qui ne tolèrent pas l'avortement qu'en cas de nécessité absolue surtout pour sauver la vie de la maman.
Une interruption volontaire de grossesse ou un avortement clandestin peuvent avoir des conséquences sociales graves comme le suicide, les crimes d'honneur ou encore l'expulsion du foyer familial avec les complications que ces agissements pourraient entraîner, a-t-il estimé. Selon lui, la peur d'être poursuivies en justice pousse nombre de femmes à recourir à l'avortement dans des conditions très dangereuses en utilisant des outils tranchants non stérilisés ou des médicaments nocifs, ce qui entraine souvent des complications de santé pouvant entraîner la mort.
Soulignons que l'ordre du jour de la conférence prévoyait l'examen des thématiques portant notamment sur « L'avortement et le droit à la vie », « Les réflexions sur la problématique de l'avortement ». « L'avortement une nécessité ou un crime? » et les perspectives d'une légalisation de l'avortement dans la législation marocaine entre les normes du fiqh islamique et la théorie des droits fondamentaux.