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Appelé pour la première fois depuis près de cinq ans, Adel Taarabt nous a étonnés par sa simplicité balle aux pieds. Fini les grigris et autres gourmandises. Désormais le droitier privilégie l’efficacité à la beauté du geste. Il a fluidifié son jeu et par la même celui de la sélection, tout en étant plus impliqué à la récupération, quitte à perdre de sa superbe et de son pouvoir d’élimination et de création. Mais comment en est-il arrivé à cette transformation ?
Au gré de ces nombreux transferts (8 clubs différents) ainsi que de ses errements extrasportifs, on le croyait perdu pour le haut niveau. Mais c’était sans compter sur Bruno Lage, entraîneur actuel du Benfica F.C. Un journaliste du quotidien sportif lusitanien «A BOLA», nous a expliqué que tout a commencé lorsque Luis Filipe Vieira, le président du club lisboète a envoyé Taarabt en équipe réserve, après quelques problèmes disciplinaires et autres polémiques. Le président lui a même juré qu’il n’allait plus jamais intégrer le groupe professionnel. Un mal pour un bien. En équipe réserve, il se retrouve sous les ordres d’un jeune entraîneur, Bruno Lage. Le discours que le technicien portugais a tenu à Taarabt fut simple. En plus de lui demander de se mettre à carreau, il a réussi à le convaincre que la seule manière pour lui de rejouer au football de haut niveau est de simplifier son jeu.
Tout au long de l’année, Taarabt a suivi assidument les consignes et remarques de Bruno Lage avant qu’une seconde péripétie ne lui ouvre les portes de l’équipe A. En effet, Lage est promu. Ravi par les progrès réalisés par le Marocain, il n’oublie pas de demander à ce qu’il soit réintégré dans le groupe pro. Un choix payant pour les deux hommes et encore plus pour Taarabt qui peut enfin vivre pleinement sa passion. Même s’il n’a été titulaire qu’une seule fois, le natif de Taza a déjà étrenné le maillot du Benfica, plus de minutes que lors de l’ensemble de la saison dernière, majoritairement dans un poste relayeur. Une métamorphose qui fera certainement grincer les dents de ceux qui appréciaient le Taarabt virtuose, mais qui plonge Taarabt dans un bonheur absolu.