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Les chevillards qualifient cette augmentation de normale en ces temps où la lutte contre l’abattage clandestin bat son plein. Les tenants du secteur informel, par contre, l’imputent au déséquilibre que cette lutte a introduit au niveau de l’offre. Chacun défend sa chapelle, l’on ne peut que prendre acte de quelques faits objectifs.
Les abattoirs de Casablanca tournaient normalement à 20% de leur capacité pour traiter quotidiennement 600 bovins et ovins, soit 25.000 tonnes. Ils comptent augmenter leur cadence durant le mois sacré pour atteindre les 1000 bêtes /jour, et partant, se mettre au niveau de l’offre qui, en pareil mois, baisse au profit du poisson et des volailles. Ils espèrent néanmoins voir les autorités, en l’occurrence les services des contrôles des prix relevant des ministères de l'Intérieur , du Commerce et de l'Industrie, des Affaires économiques et générales, de l’Agriculture, du Conseil de la ville de Casablanca, etc, combattre davantage ce qu’ils appellent le lobby de l’abattage clandestin, afin qu’ils puissent avoir désormais la haute main sur le secteur et, partant, pouvoir mieux réguler les prix. Lesquels ont, parfois, une “fâcheuse” tendance à baisser dans certaines zones de la ville, particulièrement, au quartier dit Zaouia à Derb Ghallef et dans les marchés de la banlieue casablancaise. Des espaces de vente certes moins chers que les boucheries et charcuteries dites modernes, mais où l’hygiène et les contrôles vétérinaires laissent à désirer. D’où danger pour la santé des consommateurs. Lesquels se trouvent pris entre le marteau des prix et l’enclume de l’hygiène. Espérons que les services compétents parviendront à mieux gérer ces deux variables au bénéfice de toutes les parties, et particulièrement des consommateurs.
Rappel
La Commission interministérielle chargée de l'opération d'approvisionnement du marché durant le mois de Ramadan avait annoncé en juillet dernier que l'offre disponible en viandes rouges et blanches et en œufs dépasse la demande, dans la mesure où l'on s'attend à une production de 54.000 tonnes par mois en août et en septembre, de 43.000 tonnes de viandes blanches et de 322 unités d’œufs.