-
Entreprises non financières : Une dette financière de 905,6 MMDH en 2023
-
Industrie : L'activité recule en juin 2024
-
Banques : Le besoin de liquidité à 83,2 MMDH en 2023
-
Le CMC publie un spécial sur l’industrie automobile au Maroc
-
Énergie électrique : Hausse de la production de 1,3% au premier semestre 2024
Ainsi, tandis qu’une large majorité de ces chefs d’entreprises marocains évaluent positivement ces accords (57,5%), 20% d’entre eux les trouvent moyens et 12,5% estiment que ces accords n’ont pas eu de retombées sur l’économie marocaine.
Portant sur le thème «Annulation de l’accord agricole Maroc-Union européenne?», le sondage met en exergue une appréciation sectorielle différenciée. En effet, s’agissant des retombées sur les activités respectives des chefs d’entreprises, les réponses sont légèrement nuancées avec 32,5% qui estiment que ces accords n’ont eu aucun impact, 30% qui les croient positifs sur leurs secteurs d’activité, 17,5% qui les jugent comme moyens et 10% pensent qu’ils ont des conséquences négatives.
Et ce n’est pas tout. Le CMC n’a pas manqué de relever qu’en dépit de ce jugement favorable, les opérateurs relèvent une incohérence. Ainsi, l’on signale de même source que pour les patrons marocains, l’annulation de l’accord agricole par le Tribunal européen n’est pas en cohérence avec la politique de partenariat engagée depuis plusieurs décennies et plus particulièrement avec le Statut avancé accordé au Maroc.
«Cette incohérence est relevée par 95% des opérateurs touchés par le sondage contre seuls 5% d’entre eux qui n’ont pas émis d’avis», souligne l’enquête.
Et de préciser que pour 47,5% des industriels, la décision d’annulation de l’accord agricole par le Tribunal européen si elle se confirmait en appel n’aurait aucun un impact négatif sur leurs activités contre 37,5% des enquêtés qui considèrent que cette décision les affecterait négativement. De même, le CMC signale que la réaction des pays de l’UE est bien perçue mais jugée insuffisante.
En clair, 57,5% des patrons marocains pensent que la position des pays de l’Union européenne face à cette décision, est jugée conforme à l’esprit de partenariat qui lie les deux parties, ajoute-t-on de même avant de préciser, néanmoins, que la réaction de nos partenaires est considérée comme insuffisante par 67,5% des chefs d’entreprises sondés.
Le sondage fait savoir aussi que 35% des opérateurs jugent, a contrario, cette réaction non conforme à l’esprit de partenariat et ne préserve pas les intérêts du Maroc.
Dans la foulée, la même source explique que cette décision est ressentie plus comme politique que juridique notant que la majorité des décideurs industriels qui ont participé à ce sondage, soit 57,5%, ont déclaré que cette annulation est de nature politique tandis que pour 35% des opérateurs, elle est à la fois politique et juridique.
En outre, l’enquête du CMC indique que cette décision est aussi ressentie par les industriels comme une menace relevant que si 77,5% des chefs d’entreprises la considèrent effectivement menaçante pour la sécurité juridique des accords entre le Maroc et l’Union européenne et leur crédibilité, seulement 17,5% des opérateurs ne partagent pas cette appréciation.
Meyssoune Belmaza
Perceptions
mitigées
des chefs
d’entreprises marocains,
selon le sondage du CMC
«Si les chefs d’entreprises marocains ont une opinion positive des accords Maroc Union-européenne, ils perçoivent, toutefois, l’annulation de l’accord agricole par le Tribunal européen comme une incohérence et une menace pour la sécurité juridique de ces accords». C’est ce que vient de faire ressortir le dernier sondage du Centre marocain de conjoncture (CMC) réalisé auprès des patrons au cours du premier trimestre 2016.
Ainsi, tandis qu’une large majorité de ces chefs d’entreprises marocains évaluent positivement ces accords (57,5%), 20% d’entre eux les trouvent moyens et 12,5% estiment que ces accords n’ont pas eu de retombées sur l’économie marocaine.
Portant sur le thème «Annulation de l’accord agricole Maroc-Union européenne?», le sondage met en exergue une appréciation sectorielle différenciée. En effet, s’agissant des retombées sur les activités respectives des chefs d’entreprises, les réponses sont légèrement nuancées avec 32,5% qui estiment que ces accords n’ont eu aucun impact, 30% qui les croient positifs sur leurs secteurs d’activité, 17,5% qui les jugent comme moyens et 10% pensent qu’ils ont des conséquences négatives.
Et ce n’est pas tout. Le CMC n’a pas manqué de relever qu’en dépit de ce jugement favorable, les opérateurs relèvent une incohérence. Ainsi, l’on signale de même source que pour les patrons marocains, l’annulation de l’accord agricole par le Tribunal européen n’est pas en cohérence avec la politique de partenariat engagée depuis plusieurs décennies et plus particulièrement avec le Statut avancé accordé au Maroc.
«Cette incohérence est relevée par 95% des opérateurs touchés par le sondage contre seuls 5% d’entre eux qui n’ont pas émis d’avis», souligne l’enquête.
Et de préciser que pour 47,5% des industriels, la décision d’annulation de l’accord agricole par le Tribunal européen si elle se confirmait en appel n’aurait aucun un impact négatif sur leurs activités contre 37,5% des enquêtés qui considèrent que cette décision les affecterait négativement. De même, le CMC signale que la réaction des pays de l’UE est bien perçue mais jugée insuffisante.
En clair, 57,5% des patrons marocains pensent que la position des pays de l’Union européenne face à cette décision, est jugée conforme à l’esprit de partenariat qui lie les deux parties, ajoute-t-on de même avant de préciser, néanmoins, que la réaction de nos partenaires est considérée comme insuffisante par 67,5% des chefs d’entreprises sondés.
Le sondage fait savoir aussi que 35% des opérateurs jugent, a contrario, cette réaction non conforme à l’esprit de partenariat et ne préserve pas les intérêts du Maroc.
Dans la foulée, la même source explique que cette décision est ressentie plus comme politique que juridique notant que la majorité des décideurs industriels qui ont participé à ce sondage, soit 57,5%, ont déclaré que cette annulation est de nature politique tandis que pour 35% des opérateurs, elle est à la fois politique et juridique.
En outre, l’enquête du CMC indique que cette décision est aussi ressentie par les industriels comme une menace relevant que si 77,5% des chefs d’entreprises la considèrent effectivement menaçante pour la sécurité juridique des accords entre le Maroc et l’Union européenne et leur crédibilité, seulement 17,5% des opérateurs ne partagent pas cette appréciation.