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Dans cette optique, la composante humaine du milieu agricole et rural au Maroc a été délaissée et a payé le prix lourd de l’ajustement structurel tandis que des milliers d’hectares ont été livrés aux grands terriens à des prix dérisoires.
D’où la dualité de l’agriculture marocaine. C’est aussi la difficile équation que devra gérer la nouvelle politique agricole prônée à travers le Plan Maroc Vert.
A quelques jours de la tenue des deuxièmes Assises de l’agriculture à Meknès, l’enjeu majeur est de permettre l’émergence d’une nouvelle génération d’agriculteurs ou de fellahs capables d’adapter l’équation traditionnelle «Terre-travail-capital-productions» aux évolutions de l’environnement (aléas climatiques, accès au financement et aux crédits, accès aux intrants et aux équipements, politiques agricoles) de façon à ce qu’ils puissent mettre en place des exploitations agricoles viables et en mesure de dégager un bénéfice permettant aux petits agriculteurs de vivre décemment et aux investisseurs nationaux et étrangers de rentabiliser leurs capitaux.
Malheureusement, si elle a bénéficié d’un grand soutien par le passé, l’agriculture reste un secteur sous-développé. Si l’on peut admettre que des facteurs comme la croissance démographique, les sécheresses et la mondialisation ont joué un rôle déterminant dans cette situation, il n’en demeure pas moins que ce diagnostic n’explique pas tout, puisque des pays comparables y ont été confrontés.
D’autres facteurs endossent en fait une partie moins importante de cette responsabilité. Il s’agit notamment de déficits de politiques, d’institutions et de gouvernance. C’est, d’ailleurs, l’une des principales conclusions de l’étude prospective sur l’agriculture à l’horizon 2030, menée sous la conduite du Haut Commissariat au Plan (HCP).