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Depuis la mainmise des autorités mauritaniennes sur la cargaison grâce aux renseignements fournis par les Américains, Nouakchott a décidé de prendre les choses en main. Selon la même source, les autorités mauritaniennes ont mis sous haute surveillance les partisans du Polisario en Mauritanie et toutes les personnes en provenance des camps de Tindouf.
La route Nouakchott-Zouerate-Tindouf, jusque-là ouverte, permettait, non seulement l’acheminement de denrées provenant des détournements des aides humanitaires ainsi que de nombreux produits de contrebande, mais servait également à faire passer d’autres objets ou marchandises bien plus lucratifs en tête desquels figure la cocaïne convoyée depuis l’Amérique latine à travers l’Atlantique, jusqu’aux côtes mauritaniennes.
Les armes et les munitions très recherchées par les groupes jihadistes qui écument la région du Sahara et du Sahel, tels que Aqmi ou Boko Haram, figurent, également parmi les marchandises prohibées qui traversent la frontière mauritanienne via l’axe Tindouf-Zouerate-Nouakchott jusqu’à Bamako et bien au-delà. Les bénéfices générés par ce trafic allaient renflouer les caisses des dignitaires du Polisario et de leurs hommes de main, assure la même source. Cette même source ajoute que la dernière sortie de l’ancien président mauritanien, Khouna Ould Haidala, qui, de son temps, n’a jamais caché son soutien au Polisario, constitue une protestation, non seulement contre l’arrestation de ses fils dont le plus grand est un récidiviste qui a purgé une peine de cinq ans dans la prison de Salé mais aussi une manière de défendre ceux qu’il continue de considérer comme ses protégés.
Ce nouveau scandale n’est pas sans rappeler celui de l’avion découvert calciné dans le désert du Mali en 2009 et auquel était mêlé l’aîné des fils de Haidala. Une affaire suite à laquelle les autorités maliennes avaient arrêté deux suspects, dont l’un était un Sahraoui des camps de Tindouf. Les deux suspects feraient partie d’un réseau qui avait fait atterrir le petit avion chargé de cocaïne pour une valeur de plus de 300 millions d’euros. Les sécuritaires occidentaux qui qualifient la vaste région désertique du Sahara et du Sahel comme la principale voie d’acheminement de la cocaïne vers l’Europe, ont évalué à plus de 18 tonnes la quantité de cocaïne qui a transité par cette région pour une valeur de plus de 1,25 milliard de dollars, en 2012.