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«Les socialistes ont besoin aujourd’hui de l’unité plutôt que d’alliance, puisque la situation actuelle ne leur permet aucune alternative», souligne Driss Lachguer, membre du Bureau politique.
Abdelouahed Radi qui a participé au séminaire, organisé samedi à Rabat et initié par le Centre Chourouk , portant sur «La réalité de la gauche marocaine et l'avenir du projet socialiste à l'aune des défis actuels sur les plans économique et social», a saisi cette occasion pour souligner que «ce projet socialiste vise l’édification d’une société démocratique à même de garantir la participation effective des citoyens dans la gestion de leurs affaires, et ce à travers la démocratie représentative et participative».
De ce fait, le parti de l’USFP aspire à consacrer la régionalisation et la décentralisation, ainsi que la garantie des libertés fondamentales des individus, à travers des institutions élues de manière transparente et crédible, a-t-il indiqué.
«Nous voulons instituer une démocratie marocaine qui considère les spécificités, la réalité et les contraintes de la société marocaine, sans pour autant nier les valeurs universelles, car nous accordons une place prépondérante à l’Homme qui mérite respect et considération», a fait savoir Abdelouahed Radi. Il a tenu à préciser également que «l’USFP est entièrement convaincu qu’il ne peut à lui seul réussir ce projet sans les autres forces vives du pays et qu’il doit donc s’ouvrir sur toutes les formations politiques en vue de parvenir à l’édification d’un Maroc démocratique et moderne».
Pour sa part, Driss Lachguer, membre du Bureau politique, qui intervenait dans l’axe «Les socialistes au Maroc: entre nostalgie de la Koutla et l'ambition de se regrouper en un grand parti», a souligné que «les alliances des partis sont toujours dictées par des conditions objectives, soit pour affronter des crises que connaît le pays, soit parce que ces partis partagent les mêmes références».
Et de préciser que «l’unité au sein d’un grand parti socialiste se fera avec la participation de toute la gauche socialiste, car l’Histoire ne pardonnera pas si la Gauche n’assume pas sa responsabilité dans ce sens».