Talaa Saoud Al Atlassi La Marche de Rabat augure d'une nouvelle phase dans l'histoire de la cause nationale
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Lors d'une conférence de presse, lundi à Rabat, la Commission a fait part de l'envoi aux ambassadeurs des pays permanents du Conseil de sécurité d'un message les appelant à amener le secrétaire général de l'ONU à respecter les résolutions du Conseil et à « encourager les initiatives de paix et ne pas adopter le langage de la guerre».
La Commission a aussi fait part de sa préoccupation des propos tenus par Ban Ki-moon sur le Sahara marocain, lors de sa récente visite aux camps de Tindouf en Algérie, se disant confiante du souci des membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Russie, Grande-Bretagne, France et Chine) de faire valoir les initiatives pacifiques visant à résoudre un conflit qui n'a que trop duré et qui représente une menace pour la sécurité dans une zone sensible à l'échelle mondiale et confrontée aux dangers du terrorisme et des mouvements séparatistes.
Dans ce message, ladite Commission, composée de l'Union socialiste des forces populaires (USFP), du Parti de l’Istiqlal et du Parti du progrès et du socialisme (PPS), soutient qu'en épousant la terminologie du Polisario, le Secrétaire général de l'ONU « s'est départi de sa neutralité, de son objectivité et de son impartialité».
Ces propos ont fait fi de la proposition pacifique du Maroc qui reflète son souci de progresser sur la voie des négociations pour une solution consensuelle sur la base de la proposition d'autonomie, explique le message, ajoutant que pareils propos encouragent ceux qui veulent entraver les efforts pacifiques, incitent à l'escalade des tensions et justifient le recours du « Polisario» à la reprise des armes.
Pour Talaa Saoud Al Atlassi, président de ladite Commission, la Marche de dimanche, à laquelle ont participé les Marocains de toutes les couches sociales contre les actes du Secrétaire général de l'ONU, exprime une colère nationale générale et augure d'une nouvelle phase dans l'histoire de la cause nationale.
Les propos provocateurs de Ban Ki-moon portent atteinte aux fondements de la paix promus par l'ONU, a-t-il souligné, notant que ces déclarations passent sous silence l'initiative marocaine d'autonomie, le processus de négociation, les demandes de recenser les populations des camps de Tindouf et le détournement de l'aide humanitaire destinée à ces camps, a-t-il noté.
Il a rappelé que la Commission a également envoyé une lettre similaire à l'AAPSO, qui a salué, lors de sa dernière conférence tenue à la capitale sri-lankaise Colombo en 2014, la proposition d'autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine, en tant qu'initiative réaliste et pacifique à même de résoudre ce différend, ajoutant que la tenue de la prochaine conférence de l'organisation, en octobre prochain à Rabat, offrira une autre opportunité de présenter la position marocaine sur la question du Sahara.
L'AAPSO, qui a tenu sa première conférence fin 1957 dans son siège au Caire, est une organisation non-gouvernementale internationale, qui représente un prolongement populaire des objectifs du Mouvement des non-alignés, à travers des commissions nationales dans plus de 90 pays en Asie et en Afrique, outre des commissions membres en Europe et en Amérique latine.